Se protéger des assauts de la mer

Les digues nous protègent des crues des rivières. Elles peuvent aussi être de vraies barrières contre la montée des eaux. Exemple à Venise en Italie et aux Pays-Bas.

A Venise, des digues mécaniques contre l’« acqua alta »

En Italie, la ville de Venise est très souvent inondée entre octobre et avril. Ce phénomène s’appelle « l’acqua alta » (« l’eau haute » en français). Il est aggravé par le fait que la ville s’est enfoncée de 32 cm depuis 1990. Conséquences : quand la marée haute atteint 1m30, plus de la moitié de Venise est inondé.

Pour se protéger, la ville de Venise utilise « Moïse », un système de digues mécaniques placé à l’entrée de la lagune. En se soulevant, les digues forment une barrière qui contient les vagues des grandes marées. Mais ce système risque d’être insuffisant sur le long terme à cause du réchauffement climatique et donc de la montée du niveau de la mer à venir.

Aux Pays-Bas, un barrage anti-tempête

Les Hollandais sont aussi concernés par le problème de la montée des eaux, car un quart des Pays-Bas est situé en dessous du niveau de la mer. Les polders sont des surfaces de terre gagnées sur la mer.

Pour les protéger des inondations, les Hollandais ont construit le barrage de l’Escaut oriental. C’est le plus grand barrage anti-tempêtes du monde. En cas de tempête, le barrage ferme ses 62 portes en acier. Sans ce barrage, les vagues s'engouffreraient et créeraient d’énormes dégâts sur les polders.

Découvrez aussi la vidéo « Pourquoi y a-t-il des inondations à Venise ? ».