Angela Merkel, clap de fin

Angela Merkel est la première femme chancelière d'Allemagne, mais aussi la première Allemande de l’Est à accéder au pouvoir depuis la réunification du pays en 1990. Retour sur le parcours de l’une des figures emblématiques de la politique européenne.

L’ascension politique d'Angela Merkel

Née à Hambourg en 1954, Angela Merkel grandit néanmoins en Allemagne de l’Est (ex-RDA). Après des études de sciences physiques, Angela Merkel obtient son doctorat, mais la chute du mur de Berlin et la réunification de l’Allemagne, la poussent à se lancer en politique. En 1990, elle adhère à l'Union chrétienne-démocrate d’Allemagne (CDU) et élue un an plus tard, au Bundestag, le parlement allemand. Sous la chancellerie de son mentor, Helmut Kohl, elle occupe la fonction de ministre fédéral des femmes et de la jeunesse, puis le poste de ministre fédéral de l’environnement. En 2000, Angela Merkel est élue à la tête de la CDU. En 2005, elle succède à Gerhard Schröder et devient chancelière de la République fédérale allemande.

Angela Merkel, la première chancelière allemande

En 2008, lors de la crise financière, la chancelière se bat pour obtenir des aides d’un montant de plusieurs milliards de dollars, tout en exigeant des règles strictes pour protéger la monnaie européenne. En 2011, après la tragédie de Fukushima, Angela Merkel décide de sortir l’Allemagne de l’énergie nucléaire. En 2015, elle autorise l’entrée d’un million de migrants sur le territoire allemand. En 2020, après la crise des réfugiés, Angela Merkel doit gérer la crise du coronavirus. En décembre 2021, elle quitte la politique après seize ans à la tête de l’Allemagne.