La cryptographie et Alan Turing

1941, durant la Seconde Guerre mondiale, Alan Turing se trouve face à la machine de cryptage de l’armée allemande : Enigma. Lors de sa collaboration avec les services secrets britanniques, il parvient à décrypter les codes secrets, ce qui permet aux Alliés de prendre une véritable avance. Alan Turing mettra au point sa propre machine, qui est à la base du fonctionnement des ordinateurs actuels.

Comment fonctionne la machine de chiffrement Enigma ? 

• Chaque lettre d’un clavier envoie un signal électrique qui allume une ampoule en retour.  
• Un rotor, composé de 26 contacts électriques, telles les 26 lettres de l’alphabet, permet au courant de passer.  
• Les contacts à l’intérieur du rotor, peuvent se décaler d’un certain nombre de crans, ce qui autorise un décalage des lettres, comme dans la base du code de Jules César. 
• Enigma possède trois retors, ce qui multiplie d’autant les possibilités de correspondances. 
• Les rotors peuvent être utilisés de manière différente à chaque utilisation, voire changer de place dans la machine. 
• A l’arrière des rotors, un panneau réflecteur renvoie le signal électrique, qui repasse dans les rotors. Le courant fait alors le chemin dans l’autre sens, avec encore plus de décalages impossibles à deviner et vient ensuite allumer la lettre correspondante.  
• Enfin, un panneau de connexion à l’avant de la machine permet d’effectuer des permutations manuelles aléatoires. 

L’éclair de génie d’Alan Turing 

Une réflexion d'Alan Turing est au commencement de son travail sur la machine Enigma : “Une lettre ne peut jamais correspondre à elle-même, A ne sera jamais A”. Dès lors, il travaille avec son équipe sur une machine pour décoder le chiffrement de la machine nazie. Auparavant, un modèle précédent, rudimentaire avait été développé par le bureau des renseignements polonais, avant l’invasion allemande. Tous ces travaux, liés à la cryptographie, sont restés secrets bien après la fin de la guerre.

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