La cryptographie homomorphe

A mi-chemin entre les mathématiques et l’informatique, se trouve la cryptographie. Sur un site web, on peut la repérer facilement grâce à la présence d’un cadenas en début d’url. Mais il faut savoir que les informations protégées ne concernent que les informations transférées. Petites explications avec le CEA, acteur majeur de la recherche.

Quels sont les grands principes de la cryptographie homomorphe ? 

En cryptographie, on échange des messages illisibles pour celui qui ne connait pas la clé de chiffrement. Pour expliquer le principe, A, B, C et E, on a choisi des prénoms : Alice et Bob, qui veulent communiquer, Eve qui attaque ces messages secrets et Charlie, le Cloud. 

Alice échange des informations avec Bob, à l’aide d’une clé qui utilise un procédé de chiffrement, qui transforme les données en quelque chose qui n’est plus intelligible. On part du principe qu’Eve connaît l’algorithme utilisé, mais ignore la clé pour décoder le message. On parle alors de clé publique, éprouvée par une communauté de mathématiciens et d’informaticiens. L’inviolabilité de l’algorithme devient un gage de la sécurité de la cryptographie moderne.

Que se passe-t-il avec un Cloud ? 

Charlie, le cloud, conserve les données sous une forme chiffrée, mais pour modifier les données, il doit lui aussi détenir la clé. Ce qui signifie qu’à un moment déterminé, les données transitent en clair. Le danger peut provenir à la fois du Cloud et des attaques qu’il pourrait subir. Dès lors, l’idée est de travailler sur des données chiffrées, sans avoir besoin de les déchiffrer.

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