La cryptographie

Comment transmettre un message que seul son destinataire peut déchiffrer ? C’est le pari que Jules César a relevé face au peuple Gaulois. Des siècles plus tard, nous avons les mêmes besoins de protection des données pour des raisons de sécurité ou de confidentialité. Les séquences sont plus longues et plus complexes, mais dépendent de paramètres immuables. 

Le code secret de Jules César

Pendant la Guerre des Gaules, pour communiquer avec son armée, Jules César invente un code que seul Cicéron peut décrypter. Il décale chaque lettre de son message de trois lettres. Ainsi, le terme « CESAR » devient « FHVDU ». Sans connaître la clé de chiffrement, difficile pour les Gaulois de décrypter un message qui semble a priori dénué de sens. 

L'utilisation des algorithmes

De nos jours, le principe du code secret de Jules César est encore utilisé, on a juste remonté le niveau de sécurité. Oublié le décalage des lettres, place aux fonctions mathématiques complexes : les algorithmes. Ces derniers sont utilisés pour coder des messages et les déchiffrer. Un algorithme peut être associé à une clé de chiffrement : un nombre, une couleur, une phrase, une séquence de bits de « 0 » ou « 1 ». 

Des codes virtuellement indéchiffrables

La sécurité des échanges codés repose sur deux paramètres : 

• La confidentialité de la clé : peu de personnes doivent la connaître. Pour déterminer la clé, il faut beaucoup de temps, voire d’années. 
• L'invulnérabilité de l’algorithme. Pour que personne ne puisse l'attaquer, il doit être supposé connu de tous.

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