Compiègne-Royallieu : le camp de la mort lente
La rafle des notables
A Compiègne, au camp de Royallieu, les prisonniers sont affamés pendant des semaines, pour mourir de faim et d’épuisement. Jean-Jacques Bernard, rescapé de cet enfer, décrira Compiègne-Royallieu comme le camp de la mort lente.
Mourir à petit feu
Alors que les famines n’existaient plus en France depuis un siècle, les prisonniers de Compiègne sont volontairement affamés par leurs tortionnaires nazis.
« Là va commencer une dégénérescence progressive des corps et des esprits, liée au manque de nourriture qui ne va que s’aggraver avec le temps ». Dans une lettre écrite à sa femme, l'un des prisonniers dit même avoir maigri des os. Le froid vient s’ajouter à la faim, dans cette région où le thermomètre peut descendre jusqu’à -20 degrés. Les Allemands installent dans chaque baraquement un poêle, où le feu n’est autorisé que pendant deux heures chaque jour. Au premier mois, les prisonniers meurent par dizaines d’infection ou d’épuisement.
► Pour en savoir plus, découvrez : Compiègne : le premier camp de concentration français.
Réalisateur : Gabriel le Bomin
Producteur : 10.7 Productions, avec la participation de la Fondation pour la mémoire de la Shoah et le Ministère des armées (direction des patrimoines de la mémoire et des archives)
Année de copyright : 2022
Publié le 13/04/22
Modifié le 22/04/22
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