Bonne réponse !

Une condition implique qu'un événement doit avoir lieu pour que l'autre se produise. Si la condition n'est pas remplie, l'événement n'aura pas lieu et inversement. 

Mauvaise réponse !

L'astuce est simple. Il suffit de déplacer la proposition introduite par un mot subordonnant dans une phrase pour se rendre compte qu'une fois déplacée, la phrase garde son sens. Exemple : Si tu n'avais pas révisé, tu n'aurais pas eu cette note excellente. ⇒ Tu n'aurais pas eu cette note excellente si tu n'avais pas révisé.

Mauvaise réponse !

Contrairement à la proposition subordonnée circonstancielle, les propositions juxtaposées ou coordonnées ne sont pas mobiles. On ne peut les déplacer sans ajouter de mot et sans changer le temps. Exemple : Tu te serais déguisé, tu aurais fait fureur. ⇒ Tu aurais fait fureur si tu t'étais déguisé. 

Mauvaise réponse !

Dans cette phrase, l'hypothèse est exprimée par l'adjectif apposé attentif, suivi du conditionnel. Autrement dit ⇒ Si tu avais été attentif, tu aurais eu une meilleure note. 

Mauvaise réponse !

Immédiatement derrière « si », on n'utilise jamais le conditionnel. Exemple : Si tu avais un parapluie, tu ne serais pas trempée. On ne dit pas : Si tu aurais un parapluie... Le conditionnel arrive avec la seconde proposition, jamais avec celle introduite par « si ».

Mauvaise réponse !

Dans cette phrase, l'hypothèse est exprimée par un infinitif prépositionnel : à condition d'être à l'heure. 

Mauvaise réponse !

Dans cette phrase, l'injonction sous-entend : SI tu la respectes, elle te respectera. Le respect mutuel est la condition.

Mauvaise réponse !

Si tu avais (imparfait) un parapluie, tu ne serais pas trempée (présent du conditionnel). Autrement dit ⇒ Si tu avais un parapluie (avant de prendre la pluie), tu ne serais pas trempée (maintenant). L'hypothèse porte sur le présent, l'action n'est plus réalisable. On est dans l'irréel du présent. 

Mauvaise réponse !

Si tu économises (maintenant), tu pourras faire le voyage de tes rêves (plus tard). Pour que l'action soit réalisable dans le futur, elle implique une action (une condition) dans le présent.

Mauvaise réponse !

Si tu avais entendu le téléphone (plus-que-parfait), tu aurais décroché (passé du conditionnel). Autrement dit ⇒ Si tu avais entendu le téléphone (hier), tu aurais décroché (hier). L'action n'est plus réalisable, ni dans le présent, ni dans le futur. On est dans l'irréel du passé.

Mauvaise réponse !

On n'écrit jamais : si il. Il faut écrire : s'il. C'est une élision qu'il faut faire systématiquement. Si perd son « i » devant il et ils, mais devant aucune autre voyelle. ⇒ S'il vient ce soir, nous irons au cinéma.