Le statut de protectorat français de la Tunisie fut officialisé en 1881 avec le traité du Bardo puis durci en 1883 avec la convention de La Marsa. La France contraignit ainsi le bey à abandonner tous ses pouvoirs au résident général de France en Tunisie.
En 1954, la Tunisie était en train de basculer dans la guerre. Les nationalistes tunisiens tentaient d'arracher l'indépendance par les armes, la répression militaire française était féroce et les colons extrémistes multipliaient les attentats.
En juillet 1954, peu après sa prise de fonction au gouvernement français, Pierre Mendès France fit une visite surprise en Tunisie. À Carthage, Il prononça un discours dans lequel il s'engagea à reconnaître l'autonomie interne de la Tunisie.
Le traité reconnaissant l'autonomie interne de la Tunisie fut signé le 3 juin 1955 par le premier ministre tunisien Tahar ben Ammar et son homologue français Edgar Faure, qui avait succédé à Pierre Mendès France en février 1955.
Le mouvement national tunisien naquit au début du XXe siècle et mena la lutte contre les autorités françaises implantées en Tunisie. La stratégie de ce mouvement, composé de groupes très divers, fut un mélange de négociations et d'affrontements selon les cas et les événements.
En 1954, le ministre des Affaires marocaines et tunisiennes dans le gouvernement de Pierre Mendès France était Christian Fouchet. Il était connu pour être gaulliste et partisan du maintien de la présence française en Afrique du Nord.
Ce mot d'origine turque désignait un préfet de l'Empire ottoman et obligé du sultan turc. En Tunisie, à partir du XVIIIe siècle, le bey commença à prendre son indépendance vis-à-vis du sultan, jusqu'à devenir le souverain de la monarchie tunisienne.
Après son arrestation et un premier éloignement dans le Sud tunisien, Habib Bourguiba fut transféré en 1954 sur l'île de Groix puis au château de la Ferté à 100 km de Paris. Il fut plusieurs fois autorisé à venir à Paris pour suivre des négociations ou rencontrer des journalistes et rentra en Tunisie en 1955.
La Tunisie était de plus en plus proche de la guerre. Les chefs nationalistes avaient été arrêtés, les émeutes anti-françaises éclataient dans les rues, les nationalistes et les anti-nationalistes commettaient des attentats.
Appelé également traité de Ksar Saïd, le traité du Bardo fut signé en mai 1881 entre le bey de Tunis et le gouvernement français. Le bey devait céder au résident général tous ses pouvoirs dans les domaines des affaires étrangère, de la défense et de l'administration.
Tahar Ben Ammar avait auparavant mené les négociations avec la France et signé des accords donnant une autonomie interne à la Tunisie. L'année suivante, ce fut de nouveau lui qui signa avec Christian Pineau, le ministre des Affaires étrangères français, le protocole par lequel la France reconnaissait l'indépendance de la Tunisie.
Bourguiba fut nommé Premier ministre en avril 1956. Il était également ministre des Affaires étrangères et de la Défense. Un an plus tard, l'abolition du régime monarchique fut votée et Bourguiba fut chargé de la présidence d'une toute nouvelle République tunisienne.
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