Les journalistes et la loi

D'après toi, un journaliste fait-il ce qu'il veut avec la loi ? 

Que représente la loi pour un journaliste ?

Idée reçue : Les journalistes se sentent souvent au-dessus des lois. D'ailleurs, ils ont un statut à part, non ?

Ce n’est pas si simple. Adrien travaille au service juridique d'un journal quotidien, gratuit. Dernièrement, il s'est fait arrêter par les gendarmes parce qu'il roulait trop vite. Il avait rendez-vous avec un ministre pour une interview. Même en expliquant sa situation et en montrant sa carte de presse, il a eu une amende. 

Comme tout citoyen, un journaliste doit respecter la loi. Un journaliste doit respecter la loi. Il ne peut pas non plus se procurer des documents en les téléchargeant de façon illégale, même si c'est pour prouver quelque chose. S'il est hors la loi, il peut être condamné comme tout le monde. Adrien n'a pas le droit non plus d'écrire des mensonges sur quelqu'un. C'est une faute morale et juridique. On appelle cela de la diffamation. 

Comment un journaliste fait-il pour écrire librement ?

Quand il s’agit des règles morales propres à leur métier, seuls les journalistes peuvent juger le travail d’un autre journaliste. Cela vise à garantir leur indépendance.

Article de la charte : « un journaliste digne de ce nom n’accepte en matière de déontologie et d’honneur professionnel que la juridiction de ses pairs ; répond devant la justice des délits prévus par la loi ». Au Canada, il existe un conseil de presse, financé par les radios, télévisions et journaux. Le conseil est chargé de juger si la presse a bien traité tel ou tel sujet au cas où des citoyens en feraient la demande.