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Procès de Bobigny : le combat de Gisèle Halimi pour légaliser l'avortement
Gisèle Halimi, la cause des femmesA l’époque, avorter ou se faire avorter est un acte illégal. Gisèle Halimi doit faire face à un nouveau combat, pour arrêter les pratiques dangereuses liées à l’avortement clandestin et œuvrer au changement de la légalisation surtout pour les populations les plus pauvres.
Dans quelle situation se passait un avortement à l’époque ?
Certaines familles riches pouvaient faire appel à un médecin complaisant ; pour les familles pauvres, l’avortement se fait dans la clandestinité, par des néophytes, ignorants tout de la médecine et des conditions d’hygiène. Il en résulte souvent des hémorragies et des opérations d’urgence à l’hôpital.
Le combat de Gisèle Halimi, changer la loi sur l’avortement
En plus des risques sanitaires liés à l’avortement, le violeur peut décider de dénoncer à la police sa victime, comme c'est le cas pour sa cliente Marie-Claire. Mais au lieu de plaider les circonstances atténuantes, Gisèle Halimi encourage sa cliente à s’engager dans ce procès de Bobigny, bien décidée de lui donner une autre dimension pour faire changer la loi en vigueur. Appuyée par les mouvements féministes de l'époque, elle lance le débat de société du pouvoir des femmes sur leur propre corps.
Le procès de Bobigny, un procès fortement médiatique
Le 2 octobre 1972, le procès débute, l’enjeu est de faire changer une loi d’un autre temps. Gisèle Halimi fait appel aux médias, à des témoins prestigieux : le professeur Jacques Monod, prix Nobel de médecine, Jean Rostand, de l’Académie française, Michel Rocard, député des Yvelines, et Simone de Beauvoir, maître à penser des féministes. Elle évoque même son histoire personnelle. A la fin du procès, le jugement est rendu en faveur des femmes, et Marie-Claire relaxée. Gisèle Halimi, parvient à prouver que la loi sur l'avortement est obsolète. Ce procès fera jurisprudence, jusqu'au 29 novembre 1974 avec l'adoption de la loi Veil par les députés.
Réalisateur : Cédric Condon
Producteur : Kilaohm productions
Année de copyright : 2022
Publié le 13/05/22
Modifié le 25/11/22
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