Dans L'Étranger, Albert Camus présente Meursault, un employé de bureau qui va être amené à commettre un crime, poussé par des circonstances extérieures. La première partie du livre se termine par le meurtre commis par Meursault, sans aucune préméditation.
Meursault tire sur un homme qu'il ne connaît pas. « C'est là, dans le bruit à la fois sec et assourdissant, que tout a commencé. J'ai secoué la sueur et le soleil ».
Le héros du livre, Meursault, apprend la mort de sa mère et se rend à l'hospice, situé près d'Alger. Le roman débute d'ailleurs ainsi : « Aujourd'hui, maman est morte ». Une Algérie qu'Albert Camus connaît bien pour y avoir grandi.
Après l'enterrement de sa mère où il ne pleure pas, Meursault va voir un film de Fernandel, acteur et réalisateur de registre comique.
Meursault, le personnage-narrateur, raconte le récit de son procès comme s'il s'agissait d'une mise en scène, vidée de sens. Il se sent étranger à son propre procès. Il n'exprime pas de remord envers son crime. L'avocat général voit en lui un monstre d'insensibilité.
Camus s'inspire de l'histoire d'un barbier devenu tueur à cause de la chaleur. Le soleil accablant est le troisième personnage de la scène du meurtre. Meursault souffre de la puissance supérieure qu'est le soleil. Comme dans une tragédie grecque, elle va le pousser à la faute.
L'absurde chez Camus naît du décalage entre un besoin d'idéal et le caractère machinal de l'existence. Avant L'Étranger, il le définit dans son livre Le Mythe de Sisyphe. Il dépasse cet absurde en proposant un humanisme fondé sur la révolte, la liberté et la passion.
Selon Albert Camus : « Ce qui distingue ce personnage, c'est qu'il ne veut jamais dire plus qu'il ne sent. (...) C'est ce refus tenace, cette sorte de fascination de l'authenticité de ce qu'on est, de ce qu'on sent, qui paraît donner son sens au roman tout entier ».
Albert Camus a choisi de séparer ses œuvres en ce qu'il appelle un « cycle de l'absurde » et un « cycle de la révolte ». L'Étranger est publié en 1942.
Incarcéré, Meursault envisage avec détachement son procès. Et si au début il souffre légèrement de la privation de liberté, il s'y habitue peu à peu et ne se trouve « pas trop malheureux ».
En 1949, dans Les Justes, Camus prône le respect de la vie contre le terrorisme. Pendant la guerre d'Algérie, sa mère vit à Alger dans un quartier exposé aux risques d'attentat. Dire qu'il la préfère à la justice lui sera reproché. Il décide alors d'arrêter de s'exprimer publiquement.
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« L’Étranger » d’Albert Camus
L'Étranger est le premier roman d'Albert Camus. Paru en 1942, tiré à plus de six millions d'exemplaires, traduit en une quarantaine de langues, il a fait le tour de la planète devenant une œuvre majeure du XXe siècle. Et toi, que sais-tu de ce classique ? Fais le point avec ce quiz.


