Belgique : « La Brabançonne »

Découvre l'histoire de La Brabançonne, l’hymne national belge. Figure-toi que ce chant est né il y a près de 200 ans... dans un café ! Lumni t'explique tout 💡.

La Brabançonne : un chant de soldats

Tout commence au moment de la révolution de 1830, dans un café de Bruxelles. Attablé à « L’Aigle d’Or », le soldat Louis-Alexandre Dechez dévoile à ses frères d’arme un chant qu’il vient d’écrire. À cette époque, les Belges veulent s’émanciper des Pays-Bas. Gros succès autour de la table : La Brabançonne est née !

 Aux cris de mort et de pillages,

Des méchants s'étaient rassemblés,

Mais notre énergique courage

Loin de nous les a refoulés.

Adoucir les paroles guerrières

30 ans plus tard, la guerre est loin, et la Belgique vit désormais en paix avec son voisin hollandais. C'est le moment de donner un coup de neuf à l’hymne. Le Premier ministre Charles Rogier décide d’adoucir lui-même le texte, d’enlever les paroles guerrières et d’ajouter une strophe :

Ô Belgique, ô mère chérie,

À toi nos cœurs, à toi nos bras,

À toi notre sang, ô Patrie !

Nous le jurons tous, tu vivras !

Tu vivras toujours grande et belle

Et ton invincible unité

Aura pour devise immortelle :

Le Roi, la Loi, la Liberté !

Aura pour devise immortelle :

Le Roi, la Loi, la Liberté ! (ter)

Et parce que cette 4^e strophe de Charles Rogier fait l’unanimité... le pays décide en 1921 de supprimer toutes les autres. L’hymne national officiel est né... chanté en français, en néerlandais et en allemand.

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