Qu'est-qu'un journaliste ?

Idée reçue : Un journaliste c'est juste quelqu'un qui est payé pour faire des articles, des reportages. Ce que fait un journaliste, tout le monde peut le faire, non ? Est-ce qu'il suffit de savoir écrire pour être journaliste ? Pas si simple !

Un journaliste, c'est quoi excatement ?

En fait, non. Ce que fait un journaliste, ce n’est pas si simple. Augustin est journaliste pour le site Internet d'un grand journal français. Il respecte des règles morales connues par tous les journalistes. Il ne faut pas écrire ou dire n'importe quoi, n'importe quand et n'importe comment. C'est ce qu'on appelle la déontologie. En cela, le public sait qu'il peut faire confiance en ce qu'il lit. 

C'est quoi la charte de déontologie journalistique ?

Cette charte regroupe toutes les règles qu'un journaliste doit connaître. La charte rappelle qu'un journaliste doit être honnête et toujours à la recherche de la verité. Son travail doit se baser sur des faits, des documents. Il doit vérifier toutes les informations et ne pas les manipuler en les déformant. Avec l'essor des réseaux sociaux et l'information en continu, il est de plus en plus difficle pour le journaliste de délivrer des informations justes et verifiées. C'est pourquoi il n'est pas rare de voir certains journalistes briser la charte de déontologie et le public leur fait de moins en moins en confiance. Aujourd'hui, on parle de défiance envers les médias. C'est le contraire de la confiance. Augustin ressent cette méfiance envers son travail dans les commentaires qu'il reçoit. Mais il met un point d'honneur à respecter la charte de déontologie pour respecter son public et son métier. Article de la charte : « un journaliste digne de ce nom tient l’esprit critique, la véracité, l’exactitude, l’intégrité, l’équité, l’impartialité, pour les piliers de l’action journalistique ; tient l’accusation sans preuve, l’intention de nuire, l’altération des documents, la déformation des faits, le détournement d’images, le mensonge, la manipulation, la censure et l’autocensure, la non vérification des faits, pour les plus graves dérives professionnelles ».