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Histoire06:02Publié le 13/05/2022

Gisèle Halimi : son procès pour criminaliser le viol

Gisèle Halimi, la cause des femmes

Habituée des procès médiatiques, Gisèle Halimi continue de questionner la société française de l’époque pour aborder un autre sujet épineux, le viol. Partant des faits juridiques, elle sollicite l’opinion de chacun. Le débat s’impose à nouveau dans les médias.

Quelle était la perception du viol à l’époque ? 

De nombreuses femmes témoignent : le viol entraine de profondes blessures psychologiques, pourtant cet acte n’est pas reconnu comme un crime. Sur les plateaux télé, le débat fait rage : la voix des femmes s’élève contre ces pratiques machistes d’un autre temps, axées sur la soumission et l’asservissement. Un fossé sépare deux visions. Sans écoute, la réponse est toute trouvée, basé sur des préjugés, surtout dans les milieux populaires : jeune, belle, attitude provocante, vêtements trop courts... c'est toujours la faute des femmes.

La défense du camp adverse s’organise 

Les avocats Jean-Claude Simoni et Gilbert Collard prennent la défense des violeurs, et plaident pour l’innocence de leurs clients. De leur côté, les femmes insistent : céder n’est pas consentir. La parole des femmes est forcément mise en doute, pourtant suite à un tel acte, elles sont atteintes dans leur dignité, dominées par les hommes.

Un procès médiatique, le combat pour la liberté sexuelle 

Tel le procès de Bobigny, Gisèle Halimi convoque à la barre des témoins reconnus : des hommes et des femmes de lettres, des femmes politiques de tous bords. Rapidement, le procès gagne la rue. L'enjeu du procès devient celui de la culture du viol, à l’opposé des rapports homme-femme fondés sur l’amour, le respect et l’égalité. Ce débat dépasse le cadre du tribunal, et le 23 décembre 1980, suite au vote de l’Assemblée nationale, le viol est désormais considéré comme un crime.

Réalisateur : Cédric Condon

Producteur : Kilaohm productions

Année de copyright : 2022

Publié le 13/05/22

Modifié le 22/11/22

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