C'est un groupe de poètes formé à Lyon (Louise Labé, Maurice Scève, Pontus de Tyard, Pernette du Guillet...). Ils s'inspirent de la littérature antique, de la Renaissance italienne, et mettent l'être humain et ses sentiments au cœur de leur poésie.
Les poètes de l'École lyonnaise appartiennent au courant de l’humanisme. Ce mouvement intellectuel et artistique né en Italie se développe et gagne toute l'Europe au XVIe siècle. Il place l'homme et les valeurs humaines au-dessus de toutes les autres valeurs.
C'est autour du poète Maurice Scève que le groupe de l'Ecole de Lyon se constitue au XVIe siècle. Son ouvrage le plus célèbre, Délie, objet de plus haute vertu est un long recueil de vers, publié en 1544.
L'Ecole de Lyon est influencée par le style de Pétrarque (1304-1374), poète humaniste italien, inventeur du sonnet. Il s'agit d'une forme de poème fixe constitué de 4 strophes : deux quatrains et deux tercets.
Pour l'Ecole de Lyon, la thématique principale est l’amour de l'autre. Empruntant un registre lyrique, les poètes lyonnais écrivent des sonnets amoureux sur l’objet de leur amour, l'expression et l'inconstance des sentiments, des émotions, le désir, la tristesse...
Louise Labé est surnommée « La belle Cordière » en référence au métier de cordier exercé par son père et par son mari. Ce dernier, gagnant bien sa vie, permet à Louise d'acheter des livres, de s'instruire et d'écrire. Autrice de poèmes d’amour, elle rédige du point de vue d’une femme, fait rare au XVIe siècle.
Au XVIe siècle, la poésie de Louise Labé innove en décrivant la souffrance amoureuse d'une femme, et non celle d'un homme. Illustration avec le poème « Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie », écrit en 1555.
Dans ce poème, Louise Labé écrit sur la tourmente amoureuse sans jamais parler de l’être aimé. Elle ne parle que de l’être aimant : elle-même ! De cette manière elle propose un point de vue universel sur le sujet amoureux et permet à tous les lecteurs et à toutes les lectrices de s’identifier.
Pierre de Ronsard (1524-1585) est bien un poète humaniste, mais il est membre d'un autre groupe de poètes du XVIe siècle baptisé La Pléiade, aux côtés de Joachim du Bellay.
Le poème « Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie » tout entier est construit sur des antithèses.
💡 L'oxymore est aussi une figure de style d'opposition mais à l'intérieur d'un même groupe de mots.
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Le courant poétique de l'Ecole de Lyon
A la Renaissance, en France, des groupes de poètes se contituent et donnent ses lettres de noblesses à la poésie française. Qu'appelle-t-on l'Ecole lyonnaise ? Quels sont ses thèmes majeurs, influences, spécificités de son langage poétique et figures incontournables ? Vérifie que tu maîtrises le sujet avec ce quiz ! 🎤👊 Bonus : Tu veux être bluffé ? Ecoute une poésie de l'Ecole de Lyon en rap avec Vicky R.