Mauvaise réponse !

Ce livre a été publié en 1755. Rousseau y explique que les Européens n'étudient que les hommes de leur pays. Il souhaiterait qu'ils dépassent leurs préjugés et apprennent à connaître les mœurs des autres hommes.

Bonne réponse !

Rousseau souhaite l'instauration d'une démocratie qui repose sur un contrat social, un pacte librement établi entre les citoyens. Il défend l'idée d'une démocratie directe : les citoyens ne seraient pas représentés par des députés, car pour lui « la volonté ne se représente point ».

Mauvaise réponse !

En 1753, l'académie de Dijon propose un sujet : « Quelle est l'origine de l'inégalité parmi les hommes et si elle est autorisée par la loi naturelle. » Rousseau y répond que l'inégalité vient de la propriété. Elle profite aux riches et, selon lui, est la source du mal et des conflits.

Mauvaise réponse !

Dans ses récits, Rousseau se présente souvent marchant en forêt. Il imagine un homme antérieur à la société, à l'état de nature. Cet homme est peu sujet aux maladies, qui selon Rousseau naissent dans la vie civilisée. Il se nourrit de plantes et boit l'eau des ruisseaux.

Mauvaise réponse !

Chez Rousseau, la recherche de l'origine passe par une ascèse et une anamnèse personnelles. Il invite à aller retrouver en soi-même l'homme originel sous les masques sociaux et les normes. C'est ce qu'il entreprend dans Les Confessions, son œuvre majeure.

Bonne réponse !

Pour Rousseau, les hommes sont censés être égaux comme les animaux de chaque espèce. Selon lui l'inégalité est due à l'histoire, elle lui est insupportable. Il imagine une solution : une libre convention entre citoyens qui renoncent à leurs intérêts personnels.

Mauvaise réponse !

Ces philosophes européens du XVIII^e siècle cherchaient à combattre les ténèbres de l'ignorance par la diffusion du savoir. Comme eux, Rousseau exalte la nature mais, pour lui, la sophistication des savoirs favorise trop la séduction et donc la servitude.

Mauvaise réponse !

Rousseau veut penser par lui-même. Il échafaude au fil du temps une philosophie et une science politique. Son premier texte philosophique, le Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes le rend célèbre. Il est un philosophe des Lumières.

Mauvaise réponse !

Chez Rousseau, la loi est la loi qu'on s'est soi-même donnée. Le même individu, en tant que citoyen, promulgue les lois et, en tant que sujet, y obéit. Cela nécessite de se plier à la volonté générale, pas aux volontés particulières. 

Mauvaise réponse !

Il évoque une dépendance à l'égard de tous qui n'est une dépendance à l'égard d'aucun en particulier. Et dans le contrat social, la patrie est comme la « mère commune des citoyens ». 

Mauvaise réponse !

Pour Rousseau, en renonçant par le contrat social à sa liberté naturelle, le citoyen ne renonce pas pour autant à sa liberté. Il dispose d'une liberté civile réglée par la loi. Cette loi le protège et il jouit d'une liberté réelle. La liberté naturelle, elle, est fictive.  

Mauvaise réponse !

Dans le contrat social, chacun s'unit à tous. Cette relation est différente des liens familiaux, ethniques, religieux ou économiques. Pourtant, dans cette relation politique, chacun cherche « constamment le bonheur de chacun ». Elle tend vers le bien commun. 

Bonne réponse !

L'ouvrage Du contrat social, paru en 1762, est l'exposé des principes politiques de Jean-Jacques Rousseau. L'auteur place la notion de volonté générale au cœur de sa conception de la démocratie.