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La rafle du Vel' d'Hiv : organisation et témoignages de rescapés
L'histoire avec France 24
« Devenir de vrais petits Français » : le rêve pour des familles juives immigrées, arrivées en France. Mais l’histoire prend un tout autre chemin. Pendant l’Occupation, les Allemands demandent à l'Etat français de leur livrer 30 000 Juifs en âge de travailler. Si la première rafle en mai 1941, dite la rafle du billet vert, ciblait les hommes vaillants, cette fois, ce sont les femmes et les enfants qui sont concernés. Témoignages de rescapés.
L’organisation de la rafle du Vél’ d’Hiv
16 juillet 1942 : la police française fait intrusion dans les foyers des Juifs recensés. Dans les rues, la réaction des Français est partagée entre ceux qui se moquent et ceux qui prient pour eux, redoutant le pire. Les enfants et les adultes sont réunis dans quatre centres de rassemblement, comme celui de la Bellevilloise dans le XXe arrondissement de Paris. La tension monte encore d'un niveau, certaines mamans incitent les enfants à fuir par la porte arrière, parfois sans elle.
Pourquoi une telle opération ?
Le Gouvernement de Vichy, dirigé par le Président Pierre Laval a fait un arrangement avec les Allemands. Il tient en deux points : premièrement que l’Etat français puisse faire la sélection et deuxièmement, que, la police française soit la seule à procéder aux arrestations. Le choix se porte alors sur des immigrés juifs. 12 884 Juifs étrangers sont alors arrêtés, principalement à Paris et en banlieue proche. Ils sont ensuite rassemblés, triés et dirigés vers les camps selon leur condition : à Drancy pour les adultes sans enfants, au Vélodrome d’Hiver de Paris pour les familles.
Que s'est-il passé au Vél’ d’Hiv et ensuite ?
Le Vélodrome d’Hiver est une salle de sport parisienne qui n’existe plus. Les 16 et 17 juillet 1942, on y parque les familles, en toute promiscuité, sans hygiène, sans nourriture ni soins. Peu de familles ou enfants isolés parviennent à s’échapper, pour eux, la seule option est de quitter la Capitale. Tous les autres, restés au Vél’ d’Hiv, sont déplacés en train vers le Loiret, puis déportés dans deux camps : à Pithiviers et à Beaune-la-Rolande, sous la surveillance de gendarmes français. Les conditions sont inhumaines. Au bout de plusieurs jours, nouvelle épreuve, les familles sont séparées. Et quelques semaines plus tard, les enfants à leur tour rejoignent le camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau.
450 plaques dans les écoles, un mémorial pour ne pas oublier
Sur les 4 000 enfants du Vél’d’Hiv, seulement six en reviendront vivants. Rachel Jedinak, une rescapée, a œuvré pour se souvenir de tous ces enfants déportés de France. En leur mémoire, on a accroché 450 plaques dans leurs écoles parisiennes, avant la rafle.
► Pour en savoir plus, consultez le dossier la rafle du Vel' d'Hiv'.
Producteur : France24
Année de copyright : 2022
Publié le 14/10/22
Modifié le 14/10/22
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