Le siège d'Alésia et la victoire sanglante des Romains sur les Gaulois

Comment se déroule le siège d'Alésia en 52 avant Jésus-Christ ? Quelle stratégie César met-il en place pour assièger la ville et les troupes de Vercingétorix ? C'est ce que tu vas découvrir dans cet extrait de Notre histoire de France.

Le siège d'Alésia : un piège romain

Répoussés par les troupes romaines, Vercingétorix et ses hommes se replient dans la ville fortifiée d'Alésia. César fait alors ériger tout autour de la ville de puissantes fortifications de plus de 35 km de longueur. Il poste ses troupes entre les remparts intérieurs et extérieurs de la ville créant ainsi une double ligne de défense. Son objectif : empêcher Vercingétorix et ses armées de sortir de la ville et empêcher toute armée de secours d'y entrer. Par ce dispositif, il coupe l'approvisionnement de la ville en vivres. Les semaines passent et la nourriture commence à manquer pour les troupes gauloises coincées dans la ville assiégée. 

Un dernier espoir pour Vercingétorix

En dernier recours, Vercingétorix ordonne à une poignée de ses meilleurs cavaliers de tenter une percée des lignes romaines pour aller chercher des renforts des 4 coins de la Gaule. Alors que tout semblait perdu, une immense armée de renfort, venues de toutes les provinces de Gaule se présente devant Alésia. C'est la plus grande armée jamais réunie en Occident à l'époque : plus de 200 000 hommes, soit la moitié du peuple gaulois ! Après plus d'un mois et demi de siège, Vercingétorix est maintenant convaincu que sa victoire est proche. En effet, les troupes romaines sont en infériorité numérique : seulement 50 à 60 000 hommes. La bataille s'engage entre les troupes de secours et les armées de César. À trois reprises, les gaulois tentent de percer les lignes ennemies, en vain. Malgré la supériorité numérique des Gaulois, les défenses romaines demeurent infranchissables et font un carnage parmi l'armée adverse. Le siège d'Alésia se termine dans un bain de sang et des milliers de soldats gaulois y perdent la vie.