La colère de Badinter à la commémoration de la rafle du Vél' d’Hiv
Badinter, la vie avant toutA l’aube du 16 juillet 1942, la police française arrêtait plusieurs milliers de Juifs à Paris et dans la région parisienne, dont 4000 enfants que l’on allait parquer au Vél’ d’Hiv, devenu l’antichambre des camps de la mort. A ce sujet, des voix de plus en plus nombreuses s’élèvent pour que l’Etat reconnaisse sa responsabilité.
Mitterrand refuse de reconnaitre la responsabilité de la France dans la déportation des Juifs
Interrogé le 14 juillet 1992, François Mitterrand, au cours de la traditionnelle interview organisée pendant la Garden-Party de l’Elysée, refuse de reconnaitre la responsabilité de la France dans la déportation des Juifs pendant l’Occupation et estime que la République n’est pas comptable des actes de Vichy. Ces propos suscitent l’incompréhension, alors que le président fait face à une polémique sur son passé pendant l’Occupation et sa proximité avec René Bousquet, secrétaire général de la police de Vichy.
Le lendemain de cet entretien, il fait un geste en assistant à la commémoration de la rafle du Vél’ d’Hiv, c’est la première fois qu’un président de la République s’associe à cette manifestation.
La colère de Robert Badinter
A son arrivée, le président de la République est hué et sifflé par une minorité de l’assistance. La dignité de la cérémonie est troublée par ces manifestations. Au moment de prendre la parole, Robert Badinter est pris de colère et s’insurge contre ces manifestations qui n’ont pas lieu d’être durant cette cérémonie du souvenir. « Je ne demande que le silence que les morts appellent. Taisez-vous, vous déshonorez la cause que vous croyez servir »
Producteur : Tohubohu
Année de copyright : 2021
Année de production : 2021
Publié le 16/09/21
Modifié le 16/09/21
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