La bataille de Waterloo, 18 juin 1815

« Waterloo ! Waterloo ! Waterloo ! morne plaine !… », écrivait Victor Hugo dans les Châtiments à propos de la défaite du 18 juin 1815. Défaite de Napoléon face à Wellington, Waterloo sonne l’acte de bravoure des soldats de la Grande armée se sacrifiant pour son Empereur. Tableau de Clément-Auguste Andrieux, peint en 1852. 

Quel est le contexte du tableau “la bataille de Waterloo” ? 

Exilé sur l’île d’Elbe, Napoléon revient en France, à Golfe-Juan le 1er mars 1815 et reconquiert la France. Les puissances européennes, Angleterre, Prusse, Autriche relancent alors la guerre contre l’Empereur. Parallèlement, Napoléon rassemble une armée et gagne la Belgique. Il décide d'affronter les Britanniques du duc de Wellington à Waterloo.

Quelles sont les forces en présence ?

Reprenant sa tactique habituelle, Napoléon confie une partie des troupes au maréchal Grouchy, pour empêcher les Prussiens d’intervenir. Mais ce dernier ne se positionne pas à l’endroit convenu. La jeune garde française se trouve à combattre les Anglais au centre avec le maréchal Ney et les Prussiens de Blücher à l'ouest, en même temps. Blücher et Wellington se rejoignent, la bataille est perdue.

Waterloo, l'acte de bravoure démesuré de l’armée française 

Tout comme Austerlitz ou Iéna, Waterloo évoque une grande bataille napoléonienne. Pourtant, seule l’armée est glorifiée. Ni l’Empereur ni le maréchal Ney ne sont mis en valeur. Napoléon III, n’a d’ailleurs pas acheté ce tableau. Repris dans la littérature, par Victor Hugo et dans la peinture, par d'autres peintres, Waterloo illustre le dévouement quasi-suicidaire des soldats de l’Empire.

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