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Le trois mai 1808, El tres de Mayo de Goya
Histoires d'histoire - Saison 2
Ce tableau de Francisco Goya témoigne de la répression des soldats napoléoniens face aux insurgés de Madrid en 1808, qui fut particulièrement sanglante et tragique. Ce tableau d’histoire est le début d’une ère nouvelle, sans symbole ni allégorie, peint avec des figures anonymes et populaires. Il est loin des grandes compositions néoclassiques à l’organisation stricte ou à la violence contenue. C’est l’emblème de tout un peuple.
Que s’est-il passé à Madrid en mai 1808 ?
1796, l’Espagne et la France concluent une alliance militaire contre l’Angleterre. Napoléon décrète alors un blocus en 1806, mais il est contourné car les Portugais ouvre leurs ports aux Anglais. Napoléon décide alors d’entrer au Portugal en 1807, en passant par l’Espagne. Mais au printemps 1808, l’armée française occupe plusieurs places espagnoles. Profite d’une crise monarchique en Espagne Napoléon force Charles V à abdiquer au profit de Joseph Bonaparte, son propre frère. Les madrilènes se révoltent alors contre les soldats napoléoniens. Cette date marque le début de la guerre d’indépendance, qui va durer jusqu’en 1813.
La commémoration de cette guerre d’indépendance
Francisco Goya demande à Ferdinand VII de réaliser cette peinture de guerre. Il peint alors deux tableaux :
Le Deux mai 1808, avec le soulèvement du peuple
Le Trois mai 1808, la répression le jour d'après.
Le tableau du Trois mai 1808 en détails
Au loin, dans la nuit, on voit la silhouette de la ville, au premier plan, un flanc de colline avec des prisonniers regroupés. Les visages sont très expressifs, deux d’entre eux se cachent le visage. Deux autres serrent les poings en signe de prière ou de rage. Celui qui est le plus visible, porte un pantalon jaune et une chemise blanche. Il écarte les bras en signe de défi ou d’impuissance, la position de ses mains est identique à celle de celui qui git à ses pieds.
A l’opposé, on ne voit pas le visage des soldats du premier Empire, arqués sur leurs fusils à baïonnette. La lanterne placée au centre du tableau est la seule source de lumière et éclaire de manière intense les condamnés. Elle renforce les contrastes de couleur et la violence de la scène.
Régulièrement, une question revient souvent à propos du personnage central, il porte sur la main gauche un stigmate et sa posture rappelle la crucifixion du Christ.
► Découvre une autre peinture de cette époque, Waterloo.
Réalisateur : David Renaud
Auteur : Isabelle Courty
Producteur : RMN - Grand Palais
Année de copyright : 2023
Année de production : 2023
Publié le 22/08/23
Modifié le 28/08/23
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