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Histoire05:56Publié le 21/02/2024

La main-d'œuvre immigrée (MOI) : les combattants de la résistance communiste

Missak Manouchian et ceux de L'Affiche rouge

En 1942, le Parti communiste active toutes ses cellules clandestines dans la région parisienne et se lance dans la propagande anti-allemande, comme plusieurs mouvements de résistance en zone libre et en zone occupée. La particularité de cette résistance communiste est la lutte armée, centralisée dans une nouvelle organisation militaire clandestine : les FTP (Francs-Tireurs et Partisans) qui rassemblent tous les combattants de l'organisation spéciale et de la jeunesse communiste. Très vite, une section des FTP est réservée à la MOI (main-d’œuvre immigrée), sous la direction de Boris Holban. 

Les détachements de la MOI (main-d’œuvre immigrée) 

Chaque personne qui accepte de combattre se voit attribuer un pseudonyme et un matricule. Cette stratégie permet de renforcer la sécurité du dispositif en cas d’arrestation par les nazis. Boris Holban crée plusieurs détachements de combats :  

  • Le premier détachement est composé majoritairement de juifs bulgares, hongrois et roumains, avec le jeune Hongrois, Thomas Elek, qui a quitté le lycée Louis le grand, pour entrer dans la résistance. La résistante roumaine, Golda Bancic, fait également partie de ce premier détachement. Réfugiée en France depuis 1938, où elle a donné naissance à une petite fille, Dolores. Golda dite Pierrette, milite depuis l’âge de 16 ans et a déjà été confrontée aux prisons roumaines et à l’antisémitisme. C’est ce premier détachement que rejoint Missak Manouchian au début de l’année 1943. Missak Manouchian prend la tête de la section d'Arménie. Il devient Georges, matricule 10300. 
  • Le deuxième détachement est composé de juifs polonais dont les anciens brigadistes Szlama Grzywacz et Jonas Gedulgid, ou de jeunes membres de la section juive, comme Marcel Rayman, mais aussi de jeunes sympathisants communistes, meurtris par les multiples rafles, comme celle du Vél'd'Hiv, où plus de 13 000 Juifs sont arrêtés par la police française. 
  • Le troisième détachement : il est constitué de militants italiens, comme Spartaco Fontano fils d’Italiens antifascistes, arrêtés par la police, Cesare Luccarini, militant des jeunesses communistes, Antoine Salvadori, Amédéo Usseglio, mais aussi le jeune Rio de la Negra, ouvrier depuis l’âge de 14 ans et espoir du football français. Tout bascule pour lui, lorsque le gouvernement français réquisitionné met en place le STO, en février 1943, pour aider l’effort de guerre nazi. Il entre en clandestinité et sera rejoint par trois autres français réfractaires au STO, Robert Witchitz, Georges Cloarec, Roger Rouxel
  • Le quatrième détachement est un détachement consacré aux déraillements des trains, sous la direction du juif roumain, Joseph Boczov, appelé Pierre. Il est secondé par le Hongrois, Emeric Glasz, dit Robert, ancien engagé volontaire dans l’armée française.  

Réalisateur : Hugues Nancy

Auteur : Hugues Nancy et Denis Peschanski

Producteur : NOVA PRODUCTION

Année de copyright : 2023

Publié le 21/02/24

Modifié le 26/02/24

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