1943 : essor de la résistance en Allemagne

Qui peut s’opposer à l’armée du III^e Reich ? Est-ce qu’il existe une résistance en Allemagne ? Quelle est la réaction du Führer ? Autant de questions qui sont abordées dans ce premier épisode d’Apocalypse, le crépuscule d’Hitler. 

Changement d’ambiance en Allemagne

Berlin, 21 mars 1943. Pour masquer la défaite de Stalingrad, Hitler inaugure une exposition d’armes prises aux soviétiques, avec le maréchal Goering, ministre de l’aviation. L’ambiance change. Plusieurs attentats seront organisés contre celui qui est considéré comme « un homme complexe », mais tous échoueront à chaque fois. 

La Rose blanche, la résistance allemande contre le nazisme

Ils sont trois : Hans Scholl, Sophie Scholl et Alexandre Schmorell. Revenus du front de l’Est, ils racontent les horreurs et la barbarie de la Wehrmacht et s’opposent publiquement à ce qu’ils appellent la « Dictature du mal ». Ils multiplient les tracts contre le nazisme où ils dénoncent l'anéantissement de l'Europe. Dénoncés à leur tour, ils sont arrêtés par la Gestapo et condamnés à mort. Beaucoup d'Allemands pensent comme eux, mais ont peur de s’exprimer.

La guerre totale, Hitler s'isole

A la conférence de Casablanca, les Alliés annoncent qu'ils souhaitent obtenir la reddition sans condition de l’Allemagne.  Mais, grâce à la propagande du ministre Goebbels, les Allemands sont prêts à suivre la volonté d’Hitler jusqu’au bout : « la victoire ou la destruction ». Hitler apparait de moins en moins en public et est insensible aux pertes humaines. Les pertes allemandes sont de plus en plus lourdes. Militaires et civils, on compte désormais quatre millions de tués, blessés ou disparus.

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