
Regarde cette vidéo et gagne facilement jusqu'à
15 Lumniz
en te connectant !
Il n’y a pas de Lumniz à gagner car tu as déjà vu ce contenu. Ne t’inquiète pas, il y a plein d’autres vidéos, jeux, quiz ou articles intéressants à explorer et toujours plus de Lumniz à remporter.
Le soutien des États-Unis à Franco et l'essor économique
Franco, le dernier dictateurÀ partir du milieu des années 1950, Franco réussit le tour de force de créer des liens avec les puissances internationales. Admise à l’ONU, l'Espagne reçoit aussi le soutien des puissants États-Unis incarnés par le président Eisenhower. Pour le dictateur espagnol, ces appuis extérieurs lui permettent de lancer son programme de modernisation économique du pays.
L'Espagne de Franco admise à l'ONU
Le 14 décembre 1955, après de 9 ans de boycott international, l’Assemblée générale des Nations unies se prononce pour l’intégration de l’Espagne à l’ONU. Une première victoire pour Franco sur la scène internationale, avant une seconde qui arrive quatre plus tard.
1959 : rencontre officielle entre Franco et Eisenhower
Le 21 décembre 1959, le Caudillo reçoit en visite officielle, à Madrid, le président américain Dwight David Eisenhower. Ainsi, l’ancien allié de Hitler accueille l’homme de la victoire contre le nazisme, ancien général des forcées alliées en Europe durant la Seconde Guerre mondiale. Franco devient l'ami des puissants, et montre son opportunisme. « Le miracle de Franco, explique la franquiste Pilar Gutiérrez Vallejo, est celui d’être toujours aux côtés de la personne qui pourrait aider l’Espagne. À certains moments, c’est Hitler qui a aidé l’Espagne ; puis après, ce fut les États-Unis avec Eisenhower. »
L'Espagne franquiste comme un rempart contre le communisme
Pourquoi les États-Unis acceptent-ils ce rapprochement avec le dicateur espagnol ? Ont-ils oublié les centaines de milliers de victimes du franquisme ??
Pour le petit-fils de Franco, Francisco Franco Martínez-Bordiú, durant la guerre foide, Franco symbolisait un rempart contre le communisme. « Eisenhower a été le premier président des États-Unis à accepter et reconnaître le travail fait par Franco contre le communisme. Si l'Espagne était tombée aux mains du communisme, toute l'Europe serait tombée dans la foulée. Mon grand-père a empêché Staline d'imposer un État, un soviet au sud de l'Europe ».
► Franco considéré comme le « défenseur de l’Occident chrétien », c’est l’argument avancé par les franquistes depuis la guerre civile de 1936. À partir de la fin des années 1950, c’est aussi celui des États-Unis. Et cela plonge la gauche dans le désespoir. « C’était la catastrophe. Je me suis dit : "on a passé un cap", on ne pouvait plus espérer vaincre » se souvient Francisco Martinez López, guérilla espagnole.
Modernisation et essor économique de l'Espagne
En 1959, Franco a 67 ans. Pendant des années, il a maintenu le pays sous cloche. Il va désormais le moderniser à marche forcée. C’est une question de survie. Fort du soutien des États-Unis, il fait appel à des experts, des ministres techniciens. La plupart appartiennent à l’Opus Dei, une organisation catholique traditionnaliste implantée dans les affaires et la politique. Les résultats sont au rendez-vous : 8% de croissance au début des années 1960, l’une des plus fortes au monde. Ainsi, chaque foyer peut s’offrir sa Seat, la marque de voiture nationale.
Franco, l’ami des puissants, distribue des logements sociaux. Il fait même voter une réforme agraire qui rappelle les projets socialistes d’avant-guerre. Même si cette réforme ne sera vraiment appliquée qu’après sa mort par les mouvements démocratiques.
Développement du tourisme de masse et de la classe moyenne
Pour Franco, l’essentiel est d'attirer les devises étrangères grâce au développement du tourisme. Pour accueillir cette affluence de touristes, Franco lance la construction d’immenses villes comme Benidorm, le Manhattan de la Méditerranée, ou Ibiza, aux îles Baléares. Sous le soleil de la dictature, grâce aux touristes, Franco va créer une nouvelle catégorie sociale, en Espagne : la classe moyenne.
Tu veux aller plus loin ?
👉 Regarde les autres extraits du documentaire Franco, le dernier dictateur et lance le quiz Franco et la guerre civile espagnole.
Réalisateur : Serge de Sampigny
Auteur : Serge de Sampigny
Producteur : Histodoc
Année de copyright : 2025
Année de production : 2025
Publié le 05/12/25
Modifié le 05/12/25
Ce contenu est proposé par

Cette vidéo n'est pas accessible en raison de ta localisation
Des droits de diffusion limitent l'accès à certaines vidéos hors de la métropole française et des Outre-mer.
Voir les vidéos accessibles

