Les traîtres à l'Espagne selon Franco

Dans l’Espagne du dictateur Franco, tous ceux qui critiquent le régime sont considérés comme des traîtres à la nation. Ils risquent la prison ou la mort. Témoignages.

La répression franquiste, une réalité au quotidien

Les opposants au régime de Franco (républicains, communistes, socialistes, anarchistes) sont privés de libertés. Ils n’ont pas le droit de lire ce qu’ils veulent, pas accès aux stations de radio de leur choix ni aux informations venant de l’étranger.

La position des femmes sous le franquisme est encore plus difficile. « Nous les femmes, on n'était rien, rien que les servantes des hommes, des hommes de droite bien sûr », se souvient Julia Lodeiro, fille d’un fusillé anarchiste. Les opposantes sont contraintes de dissimuler leurs idées politiques. « Malgré sa douleur après la mort de mon père, fusillé par les franquistes, ma mère a dû faire semblant d’être de droite pour ne pas être emprisonnée », poursuit Julia Lodeiro.

Franco et le culte de la personnalité

Durant 40 ans de dictature, le Caudillo impose ses idées et le culte de la personnalité. Dans les maisons, son portrait doit être présent. Le matin, au réveil, les enfants doivent faire leur prière, et prononcer avant les repas : « Vive Franco ».

Tu veux aller plus loin ?

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