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Hitler et Mussolini soutiennent Franco contre les communistes
Franco, le dernier dictateurSais-tu comment Hitler et Mussolini ont apporté leur soutien à Franco ? Dans cet extrait de Franco, le dernier dictateur, on t'explique tout !
Pourquoi Franco cherche-t-il le soutien d'Hitler et Mussolini ?
Nous sommes le 3 août 1936, à Séville, Franco vient de rejoindre le sud de l’Espagne. Il est à la tête de 20 000 guerriers en provenance du Maroc. Il est en train de prendre l’ascendant sur les généraux Queipo et Mola, grâce à un coup de maître. Il a envoyé des émissaires à Hitler et à Mussolini pour les convaincre de lui prêter des avions afin de faire traverser le détroit de Gibraltar à ses troupes. Hitler ne l’avait jamais rencontré. Mais sa stature de plus jeune général depuis Napoléon l’a impressionné. Il a décidé de le soutenir car il mise sur lui pour l’aider à battre le communisme. Avec ce soutien de poids, Franco le sent, lui-même peut s’emparer du pays tout seul. Depuis Séville, ses soldats sont en route vers Madrid, la capitale, restée républicaine comme les villes de Valence et Barcelone. Les putschistes ont tenté d’y prendre le pouvoir mais le coup d’État y a échoué. Franco prévoit d’encercler la capitale par le sud alors que Mola attaquera par le nord. Pour le jeune général, si Madrid tombe, c’est toute l’Espagne qui tombera.
Comment s'organise la résistance du gouvernement en place ?
Mais à Madrid, sous les bombardements des avions de Franco, le nouveau président de la République, Azana et son gouvernement ont décidé de résister. Ils préparent la défense de la ville. Bientôt 35 000 volontaires venus du monde entier formeront des brigades internationales et viendront les soutenir. Pour résister au coup d’État, le gouvernement a distribué des armes aux habitants, notamment aux militants anarchistes et communistes. Ils s’en servent pour traquer les putschistes qui se cachent dans la ville. Ils en ont abattu plus d’une centaine à la caserne de la Montagne.
Qui est Dolores Ibarruri ?
Une femme, devenue un symbole, les encourage. On l’appelle « La pasionaria », Dolores Ibarruri : « No pasaran ! » dit-elle des putschistes. Chauffés à blanc, les miliciens de gauche ne tardent pas eux aussi à basculer dans la terreur. Dans les beaux quartiers, ils ont réquisitionné des hôtels particuliers pour y installer des centres de détention qu’ils appellent « tchéka » en référence à la police secrète de Staline. Ils y organisent des procès sommaires pour condamner les militants de droite, après les avoir torturés dans les caves. Chaque jour, les milices de gauche font des descentes dans les prisons de la ville. Les nationalistes sont extraits de leurs cellules et exécutés dans la banlieue de Madrid. Plus que jamais, les milices s’en prennent à l’Église catholique. Les persécutions religieuses ne connaissent maintenant plus de limites. Et le gouvernement républicain n’arrive pas à les en empêcher. Près de 7 000 prêtres, moines et religieux seront assassinés pendant la guerre civile, soit plus d’1 religieux sur 5 en zone républicaine, la terreur rouge comme l’appelle Franco, même si elle diminuera d’intensité au fil de la guerre.
Tu veux en savoir plus ?
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Réalisateur : Serge de Sampigny
Auteur : Serge de Sampigny
Producteur : Histodoc
Année de copyright : 2025
Année de production : 2025
Publié le 05/12/25
Modifié le 05/12/25
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