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Histoire04:20Publié le 23/10/2022

Mussolini, la répression des anti-fascistes

Mussolini, le premier fasciste

Après son accession à la tête de l’Italie, Benito Mussolini s’en prend à toute forme d’opposition politique. Ceux qui critiquent le pouvoir en place ou sa personne s’exposent à de lourdes peines, voire des condamnations à mort. La société italienne toute entière est obligée de se taire, et de subir sa politique totalitaire…

La mise sous silence de l’opposition par la répression

Une fois au pouvoir, Mussolini n’hésite pas à faire usage de la répression contre ceux qui le critiquent ou s’opposent à son idéologie. Les antifascistes sont logiquement les premières cibles de cette politique totalitaire, à l’image d'Antonio Gramsci, philosophe et co-fondateur du parti communiste italien. Pour les réduire au silence, le Duce a mis en place un tribunal spécial pour la défense de l’Etat, capable de délivrer des condamnations à mort ou à de longues peines de prison pour délit d’opinion. Pour le dirigeant, cette violence est sacrée lorsqu’elle a pour but de résoudre une situation gangrénée.

Mais le procès n’est parfois que facultatif. En effet, en peu de temps, 15 000 opposants sont envoyés sans jugement en « confino ». Un système répressif à mi-chemin entre le camp de concentration et la résidence surveillée. Ils vont y rester parfois des années, isolés de leur famille et du monde extérieur, et certains d’entre eux y mourront. Si cette répression semble moins terrible que celle de l’Allemagne nazie de son futur allié Adolf Hitler, elle n’en est pas moins aussi efficace. Pour éviter l’enfermement, les Italiens doivent se taire et cacher leurs opinions politiques divergentes de celles du régime. Toute forme d’opposition est ainsi réduite au silence. Les seuls qui peuvent encore s’exprimer sont ceux qui ont quitté le pays, comme les 30 000 réfugiés politiques qui ont obtenu l’asile en France, où ils peuvent informer l’opinion sur la réalité du régime.

Réalisateur : Serge de Sampigny

Producteur : Histodoc

Année de copyright : 2021

Publié le 23/10/22

Modifié le 24/10/22

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