Pyramides : les ouvriers étaient-ils vraiment des esclaves ?

L’image véhiculée par les films et les bandes dessinées, lors de la construction de pyramides montre des esclaves maltraités et des contre-maîtres sans pitié. On estime qu’il fallait 20.000 hommes, en seulement 20 ans et beaucoup d’esclaves. Pourtant, contrairement à cette idée reçue, les ouvriers employés sur les chantiers de construction des pyramides n’étaient à priori pas des esclaves. Mathieu donne la parole à un égyptologue français, Pierre Tallet. 

Quelles preuves a-t-on que les ouvriers n’étaient pas des esclaves ?

En 2013 à Ouadi el-Jarf, sur les bords de la mer Rouge, une équipe d’égyptologue français, dont Pierre Tallet, découvre un lot d’archives sur papyrus qui détaille la construction de la pyramide de Khéops. Parmi ces papyrus, les égyptologues trouvent des journaux de bord tenus au jour le jour par une équipe de bateliers, dirigée par un fonctionnaire, Merer. Ce dernier était chargé du transport les blocs de pierre. C’est un témoin oculaire de la construction des pyramides.

Un chantier colossal et bien organisé

Les raisons pour lesquelles les ouvriers employés sur les pyramides n’étaient à priori pas des esclaves. 

• Il faut un sens de l’organisation très élaboré.

• Des ouvriers qualifiés, compétents et bien traités par la monarchie.

• Les ouvriers mangent correctement : viande, miel, légumes, bières...

• Les campements d’ouvriers sont proches de ceux du roi. Ils avaient sûrement la possibilité de le voir à certaines occasions.

• Travailler sur un tel chantier n’était à priori pas une corvée, mais un grand privilège. 

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