Mauvaise réponse !

Chez Aristote, « phusis » désigne la croissance des êtres, mais aussi la loi qui régit l’organisation de la nature. Totalement autonome dans son déploiement, la nature devient alors un objet de science.

Bonne réponse !

La nature, c’est ce qui est en nous par hérédité biologique dès notre naissance. Elle est donc innée. La culture, c’est ce que nous avons appris par l’éducation, les mœurs, les coutumes et les traditions. Elle est donc acquise.

Mauvaise réponse !

Francis Bacon est un homme d’État et philosophe anglais du XVII^e siècle. Il pensait qu’on pouvait apprendre à connaître la nature et la dominer grâce à la science et la technique.

Mauvaise réponse !

Pour Rousseau, auteur de Emile ou de l’éducation, le salut de l’homme passe par son éducation à condition que celle-ci échappe aux influences corruptrices de la société.

Mauvaise réponse !

Selon Alain, cette métaphore signifie que tout homme vient au monde dans un contexte culturel qui, d’emblée, le façonne. Ainsi tout espoir de retrouver une nature humaine première est illusoire.

Mauvaise réponse !

Pour Aristote, « la nature ne fait rien en vain ». Il y a une corrélation entre l’intelligence de l’homme et sa morphologie. La main est comme un outil qui fabrique et manipule tous les outils.

Mauvaise réponse !

Pour Darwin, l’évolution des espèces est liée à deux facteurs : les mutations génétiques et les changements de l’environnement. Ce ne sont pas les espèces les plus fortes qui survivent, mais celles qui développent les meilleures qualités d’adaptation au milieu naturel.

Mauvaise réponse !

Le philosophe allemand Strauss (XX^e siècle) évoque l’oubli du droit naturel au profit du droit institué. Ce dernier réduit le juste à ce qui a été décidé par telle ou telle société. Or, une société peut instituer des lois injustes.

Bonne réponse !

Ce sentiment est naturel. Il nous porte à refuser de voir souffrir un autre être sensible. Il constitue le fondement de la morale qui doit s’étendre, par là même, à nos relations avec les animaux.

Mauvaise réponse !

Pour Heidegger, c’est un mode de pensée rationnelle basée sur le calcul qui, tout en assurant la domination technologique sur la nature, oublie l’être des choses. Nous sommes par exemple aujourd’hui aliénés par les nouvelles technologies. Elles nous détournent de la réalité et des autres.