Au XVIIIe siècle, les connaissances scientifiques se développent et de nouvelles idées circulent. On assiste à l'invention de la montgolfière, du paratonnerre ou même de la guillotine. Guillotin espérait instaurer une exécution plus « humaine » et moins douloureuse.
Pour Bergson, l'intelligence est l'outil de la science et sert à maîtriser le monde. Elle découpe et classifie la matière pour rendre possible l'action. Seule l'intuition permet d'accéder à la connaissance pure. Et l'intuition est le propre de l'homme.
Pour Aristote, « la nature ne fait rien en vain ». Il y a une corrélation entre l’intelligence de l’homme et sa morphologie. La main est comme un outil qui fabrique et manipule tous les outils.
Le vivant possède une force formatrice qui lui est spécifique. Kant s’oppose ainsi à la théorie mécaniste de Descartes qui explique le vivant en s’inspirant du modèle de la machine.
Dans la seconde partie du XXe siècle, les pays industriels ont vécu une révolution numérique avec l'apparition de l'informatique et d'Internet. C'est un bouleversement. L'information est numérisée : elle devient codée par une suite discontinue de nombres.
Une machine peut mettre en rapport des données et découvrir des connections imprévues, et ainsi résoudre des problèmes. Selon l'informaticien Alan Turing, elle passe alors pour intelligente aux yeux des hommes, alors qu'elle n'a pas de conscience.
On l'appelle aussi cyberdémocratie ou e-démocratie, terme apparu au milieu des années 1990 aux États-Unis. Cela signifie informer les citoyens sur le Web, et organiser des débats ou des votes online.
Des scientifiques travaillent sur des intelligences artificielles capables de réagir à un environnement et d'apporter une réponse comportementale adaptée, qui donne l'impression d'une intentionnalité. Certaines sont aussi capables d'apprentissage.
La société de l'information a entraîné une mise en réseau interplanétaire des individus. Ce fonctionnement est nouveau par rapport à des structures plus traditionnelles en forme de pyramides de pouvoir. Les idées se diffusent de manière décentralisée.
En Chine, la propriété de l'accès à Internet est détenue par le gouvernement. Il a mis en place des systèmes de censure, rendant certains sites inacessibles. Les citoyens n'ont pas accès à certaines informations qui circulent dans le monde.
Cette expression désigne notamment l'inégalité d'accès à Internet suivant les pays du monde. Certains habitants des pays pauvres n'ont pas accès à Internet contrairement aux pays riches. On parle aussi de « fossé numérique ».
Le mot « autopoïèse » vient du grec auto, qui veut dire « soi » et poïèse, « la création ». C'est la propriété d'un système qui se produit lui-même, et en interaction avec son environnement. Le terme a été inventé par le biologiste et philosophe chilien Humberto Maturana.
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La technique
Aujourd'hui, à l'ère des machines, d'Internet, de l'intelligence articielle... la technique occupe une place prépondérante. Mais comment, depuis l'Antiquité, les philosophes ont-ils perçu son rôle, sa signification, son évolution et ses limites dans la société ? Pour être sûr d'y voir plus clair, lance ce quiz de philo ! 💡