icu.next-video

Contenu proposé par

Réseau Canopé

Regarde cette vidéo et gagne facilement jusqu'à 15 Lumniz en te connectant !

Il n’y a pas de Lumniz à gagner car tu as déjà consommé cet élément. Ne t'inquiète pas, il y a plein d'autres contenus intéressants à explorer et toujours plus de Lumniz à gagner.

->   En savoir plus
Sciences de la vie et de la Terre03:35Publié le 03/09/2021

Le rythme cardiaque

Corpus, au cœur des organes

Bien qu’étant un organe doué d’automatisme, le cœur est parcouru de fibres nerveuses, le reliant au centre nerveux bulbaire situé à la base du cerveau. Un échange constant d’informations entre cette région cérébrale et la région cardiaque permet d’en réguler la fréquence de battement de manière involontaire et de le maintenir dans une valeur normale, autour de 70 à 75 battements par minute.

La régulation de la fréquence cardiaque

Le cœur est parcouru de fibres nerveuses appartenant au système nerveux autonome, qui permet de réguler sa fréquence de battement de façon non volontaire. Il est composé de deux systèmes antagonistes mais complémentaires :

  • le système nerveux sympathique, qui est cardio-accélérateur. Son activité provoque l'accélération de la fréquence cardiaque.
  • le système nerveux parasympathique, qui est cardio-modérateur.

Leur activité n'est jamais nulle. Elle régule constamment la pression artérielle et la fréquence cardiaque, d'une valeur moyenne de 70 à 75 battements par minute.

La régulation de la fréquence cardiaque est un dialogue permanent qui s'établit entre la région du cœur et la base du cerveau par l'intermédiaire de fibres nerveuses. Des récepteurs sensoriels, appelés barorécepteurs, sensibles aux variations de la pression artérielle, sont situés au niveau du sinus carotidien et de la crosse aortique.

Au repos, l'activité cardio-modératrice l'emporte sur l'activité cardio-accélératrice.

En cas d’augmentation de la pression artérielle

Si la pression artérielle augmente, les barorécepteurs sont stimulés, entraînant une fréquence accrue des signaux transmis par les nerfs de Hering et de Cyon vers un centre nerveux situé dans le bulbe rachidien, au-dessus de la moelle épinière.

Ce dernier élabore une réponse adaptée en augmentant l'activité des nerfs parasympathiques et en diminuant celle des nerfs sympathiques. Le ralentissement du cœur se fait par la libération d'un neurotransmetteur, l'acétylcholine, sécrété par le système nerveux parasympathique.

En conséquence, fréquence et débit cardiaque diminuent, ce qui abaisse la pression artérielle en la ramenant à sa valeur normale.

En cas de diminution de la pression artérielle

Si la pression artérielle diminue, le mécanisme inverse se met en place.

La fréquence des signaux transmis par les nerfs au centre nerveux bulbaire est réduite. Ce centre diminue l'activité des nerfs parasympathiques et stimule les nerfs sympathiques cardio-accélérateurs qui libèrent un autre neurotransmetteur, la noradrénaline, provoquant accélération de la fréquence cardiaque et augmentation de la pression artérielle.

Ces mécanismes constituent une boucle de régulation qui maintient la pression artérielle dans d'étroites limites autour d'une valeur de référence.

Réalisateur : Damien Milcent

Producteur : Réseau Canopé / Universcience

Année de copyright : 2014

Année de production : 2014

Publié le 03/09/21

Modifié le 13/06/23

Ce contenu est proposé par