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Histoire04:06Publié le 24/03/2022

Les services secrets soviétiques et américains durant la guerre froide

Géopoliticus

A la fin de la Seconde Guerre mondiale, dans l’ombre de la guerre froide, se tient une guerre d’un nouveau genre, basée sur le renseignement. Ce nouveau conflit repose sur une quête d’informations permanente afin de comprendre ce qui se passe dans la tête de l’ennemi.

CIA et KGB : la guerre du renseignement

En 1947, les Etats-Unis fondent la CIA, chargée de centraliser du renseignement sur le reste du monde et de mener des opérations de terrain clandestines à l’étranger, dans la plus grande discrétion. En URSS, les Soviétiques regroupent, en 1954, leurs différentes polices secrètes au sein du KGB. Cette nouvelle agence est chargée d’assurer la sécurité à l’intérieur du pays, en traquant les opposants et les traîtres, et à l’extérieur du territoire, en récoltant du renseignement. Pour remplir leur mission et deviner les intentions adverses, les agents de la CIA et du KGB, dont le nombre et le budget n’ont jamais été communiqués, vont :

  • écouter les communications
  • surveiller les publications dans la presse
  • recruter des sources : des hommes et des femmes susceptibles de changer de camp et de transmettre les secrets les plus précieux. Les agents de renseignement utilisent parfois de fausses identités pour opérer clandestinement sur le territoire adverse.

Recruter des espions

Parmi les plus grosses prises des Soviétiques, John Anthony Walker, un sous-officier surendetté de la marine américaine. Entre 1967 et 1985, l’américain transmet au KGB, contre de l’argent, des informations sur les communications des sous-marins. Arrêté en 1985, il est condamné à la perpétuité pour espionnage. Il meurt en prison en 2014. Aux Etats-Unis, la CIA est notamment informée pendant près de 25 ans par le major général Dimitri Polyakov. Cet officier du renseignement militaire soviétique, révolté par la corruption des dirigeants de son pays, partage avec Washington des données techniques sur les missiles nucléaires de l'URSS.  Il informe également la CIA sur les relations entre l’Union soviétique et son principal allié, la République populaire de Chine. Arrêté en 1986 par le KGB, il est exécuté deux ans plus tard.

Guerre froide et chasse aux espions

Tout au long de la guerre froide, la CIA mène des missions contre tous ceux qui soutiennent le communisme, y compris en Europe, en France et en Italie. Le KGB, lui, cherche à donner l’image d’une Amérique fragmentée en soutenant les mouvements d’opposition à la guerre du Vietnam ou en faveur des droits des Afro-américains. Au fil des années, CIA et KGB identifient des dizaines de « taupes », des traîtres dans leurs propres rangs. La paranoïa est permanente. Les procès se multiplient, généralement dans le plus grand secret, après des arrestations mises en scène devant les caméras. Les traîtres sont presque toujours emprisonnés à vie ou exécutés et enterrés dans des sépultures anonymes… jusqu’à la chute de l’URSS, en décembre 1991, et l'effondrement du bloc soviétique. Officiellement, les tensions se sont alors réduites. Dans le secret des géants du renseignement, la chasse aux espions adverses se poursuit… jusqu’à aujourd’hui.

 

► Découvrez toutes les vidéos de la série Géopoliticus.

Réalisateur : Maxime Chappet

Auteur : Romain Mielcarek

Producteur : France Télévisions, Producteur exécutif : Corner Prod, avec la participation de l'IRIS

Année de copyright : 2022

Année de production : 2022

Année de diffusion : 2022

Publié le 24/03/22

Modifié le 30/12/22

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