Le sucre, connu dès l'Antiquité, est introduit dans les colonies au XVe siècle par les Portugais et les Espagnols pour faire face à la demande croissante en Europe. Au XVIIe siècle, ce sont les Néerlandais qui introduisent à leur tour la culture de la canne dans leurs colonies .
Après avoir découvert l'île de São Tomé en 1471, au large du Gabon, les Portugais y ont implanté la canne à sucre. Sa proximité avec les routes de la traite des esclaves en Afrique a favorisé l'utilisation d'esclaves pour travailler dans les plantations.
Le principal atout du Brésil pour la culture du sucre n'était pas l'or, mais son immense territoire. Cela a permis de créer de très grandes plantations de canne à sucre pour répondre à la demande européenne qui ne cessait d'augmenter.
Le Brésil étant dominé par le Portugal, c'est à Lisbonne, sa capitale, que le sucre en provenance du Brésil est acheminé et raffiné, avant d'être vendu sur les marchés de toute l'Europe. La ville est ainsi devenue la plaque tournante de ce commerce.
L'exploitation du sucre a duré du XVIe au XIXe siècle. Elle représentait une véritable industrie.
Le commerce triangulaire reliait trois continents. Les Européens échangeaient des marchandises (armes, alcool) en Afrique contre des esclaves. Ces esclaves étaient emmenés dans les Amériques pour cultiver le sucre, qui était ensuite transporté en Europe.
À cette époque, la main-d'œuvre exploitée dans les plantations était composée à la fois de la population locale (18 000 esclaves amérindiens) et d'esclaves déportés d'Afrique (14 000 esclaves africains).
C'était durant la traversée entre l'Afrique et l'Amérique, à bord des bateaux négriers. Le voyage durait trois mois, les esclaves étaient empilés dans une grande promiscuité et la plupart mourraient de maladies.
Les esclaves résistaient pour échapper aux mauvaises conditions de vie qu'ils subissaient sur les plantations. Leur fuite aboutissait à la formation de bandes de « marrons » qui mettaient en péril le système esclavagiste.
Des milliers de quilombos furent fondés au Brésil, accueillant des esclaves fugitifs. Ces communautés leur permirent de s'organiser et de résister, par la culture vivrière. En 2004, plus de 3 200 communautés quilombolas ont été officiellement reconnues.
Même s'il est difficile de connaître avec exactitude le nombre de victimes, les historiens ont estimé que quelques douze millions d'Africains auraient été vendus comme esclaves sur la côte atlantique.
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Le développement de l'économie sucrière et de l'esclavage
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