Les didascalies donnent des indications scèniques au lecteur ainsi qu'au comédien. Elles sont souvent écrites en italique et concernent l'espace scènique ainsi que le jeu des comédiens. Exemple : Les lumières s'éteignent progressivement. / Il parle dans sa barbe.
Une didascalie concernant le jeu des comédiens apporte des précisions sur la façon de dire le texte mais aussi sur la façon de se déplacer sur scène. Une didascalie donne des indications au comédien sur ses gestes, déplacements, expressions du visage mais aussi sur le rythme.
Les costumes et les accessoires font également partie des éléments précisés par les didascalies concernant l'espace scènique. Exemple : Il porte un pantalon large, déchiré. Les didascalies sur l'espace scènique concernent tout ce qu'il se passe techniquement/matériellement sur scène.
L'intrigue englobe un ensemble de faits qui s'enchaînent pour arriver jusqu'au dénouement de la pièce. Le dénouement répond à toutes les questions du lecteur ou du spectateur et annonce la fin.
Le moment qui permet d'introduire les personnages et les faits s'appelle l'exposition. Le nœud dramatique précise la raison des conflits et l'urgence de la situation. C'est le nœud du problème. Il faut le dénouer pour arriver à la fin de la pièce ⇒ dénouement.
Les péripéties peuvent surprendre le lecteur/spectateur car en général, il s'agit de moments imprévus auxquels il ne s'attend pas. Ces péripéties ou « ces coups de théâtre » permettent de faire avancer l'action jusqu'au dénouement.
Contrairement à la tirade, le monologue ne s'adresse à personne d'autre qu'au personnage qui le récite. La tirade est longue mais elle peut avoir un auditoire.
Une réplique est une partie du dialogue que le comédien doit prononcer. Quelle que soit la longueur et quel que soit l'auditoire, le nom du presonnage apparaît au début de chaque réplique.
Une stichomythie est une succesion de répliques très courtes de même longueur et à la syntaxe symétrique. Elles sont souvent le reflet d'une querelle. Le ton monte et le rythme s'accélère.
Le personnage qui domine l'échange a plus de texte. Il emmène le dialogue où il veut. En revanche, celui qui est dominé, qui subit la situation se fait écraser sous le poids de répliques inachevées et de questions sans réponses.
Chaque personnage joue un rôle dans une pièce. Pour en comprendre le sens, certains procédés permettent de les identifier. Rythme, répliques à rallonge ou entrecoupées, tous ces éléments nous donnent des indices sur les objectifs des personnages. Chaque personnage est un rouage de la pièce et sert au dénouement.
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