icu.next-video

Contenu proposé par

France Télévisions

Regarde cette vidéo et gagne facilement jusqu'à 15 Lumniz en te connectant !

Il n’y a pas de Lumniz à gagner car tu as déjà consommé cet élément. Ne t'inquiète pas, il y a plein d'autres contenus intéressants à explorer et toujours plus de Lumniz à gagner.

->   En savoir plus
Actualité03:23Publié le 17/11/2022

Le papillomavirus, qu'est-ce que c'est ?

Décod'actu

Le papillomavirus est l’infection sexuellement transmissible (IST) la plus courante. Il peut, dans certains cas, causer des cancers. Plus de 1 000 personnes en meurent chaque année en France. Ces décès pourraient cependant être évités. Comment ? Les explications.

Le papillomavirus, c'est quoi ?

Cette IST, appelé aussi HPV (Human Papillomavirus) ou VPH (virus du papillome humain), est un virus très répandu.

Plus de 150 types de HPV existent et une quarantaine se transmet par contact sexuel. Très contagieux, ils peuvent infecter le vagin, le col de l’utérus, le pénis, l’anus, la bouche ou la gorge. Femmes et hommes sont concernés, qu’ils soient hétérosexuels ou homosexuels.

9 fois sur 10, le corps se débarrasse seul du virus en un ou deux ans. Mais 1 fois sur 10, le système immunitaire échoue. Le virus peut alors provoquer des lésions précancéreuses. Celles-ci peuvent se transformer en cancer, le plus souvent du col de l’utérus ou de l’anus.

Le virus se transmet par simple contact avec la peau ou les muqueuses. Le préservatif n’est donc pas suffisant.

Les facteurs qui aggravent le risque de cancer

Plusieurs facteurs aggravent ce risque :

  • en premier lieu, le type de papillomavirus : une quinzaine d'entre eux sont considérés comme cancérigènes, notamment les HPV no 16 et no 18.
  • la multiplication des partenaires sexuels
  • le tabac 
  • un déficit immunitaire

Chaque année, les cancers liés aux HPV touchent 600 000 personnes dans le monde. En France, 3 000 sont concernés, dont 75 % de femmes et 25 % d’hommes.

Comment se protéger du papillomavirus ?

La vaccination et le dépistage sont les deux leviers majeurs de protection. Les autorités sanitaires recommandent de vacciner les filles et les garçons entre 11 et 14 ans, avant leurs premiers rapports sexuels.

  • le vaccin protège alors contre la plupart des HPV à risque. Sur ce point la France est en retard. Seules 3 jeunes filles sur 10 étaient totalement vaccinées en 2020, contre 8 sur 10 au Royaume-Uni. Mais le vaccin ne protège pas à 100 %.
  • un dépistage régulier est donc recommandé à partir de 25 ans. L’infection étant sans symptôme, seul le frottis permet de la repérer chez la femme. Cet examen du col de l’utérus détecte d’éventuelles lésions et des analyses complémentaires déterminent si un papillomavirus cancérigène est en cause. Un suivi régulier et des traitements chirurgicaux permettent d’éviter qu’une lésion ne dégénère en cancer. Sur ce point aussi, des progrès restent à accomplir en France. Seulement 60 % des femmes de 25 à 65 ans ont été dépistés entre 2018 et 2020.

Pour d’autres zones du corps ou chez les hommes, aucun test de dépistage n’existe encore. Pourtant, en combinant de façon systématique le dépistage et la vaccination, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime que le cancer du col de l’utérus pourrait être éradiqué d’ici 2030.

 

Réalisateur : Maxime Chappet

Nom de l'auteur : Delphine Tayac

Producteur : France Télévisions, Corner Prod

Année de copyright : 2022

Année de production : 2022

Publié le 17/11/22

Modifié le 07/04/23

Ce contenu est proposé par