Les gens peuvent émigrer pour plusieurs raisons : ils veulent vivre dans de meilleures conditions de vie, échapper à la guerre, à la dictature ou à l'insécurité. Ils peuvent également quitter leur pays pour pouvoir pratiquer leur religion en paix.
Après la Seconde Guerre mondiale, la France entre dans une période qu'on appelle « Les Trente Glorieuses » (1945-1973). C'est pendant cette période que l'État organise l'immigration de travail.
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, la France fait face aux dégâts massifs intervenus pendant la guerre. Près de 460 000 immeubles ont été détruits. Il faut reconstruire le pays !
Sous l'égide du ministère du Travail, l'ONI est en charge du recrutement et de l'introduction de l'immigration. Les 36 articles de l'ordonnance du 2 novembre 1945 organisent les conditions d'entrée des étrangers dont l'obligation de présenter un contrat ou une autorisation de travail.
En 1945, la France est en reconstruction. Les travailleurs immigrés sont appelés pour répondre au besoin de main d'œuvre dans le secteur du bâtiment, de l'industrie et dans le secteur tertiaire. Souvent, ils ne sont pas qualifiés et sont embauchés pour effecuer les tâches les plus pénibles et les plus difficiles.
En 1962, le ministère de l'Intérieur enregistre 436 000 immigrés algériens. C'est un chiffre qui a certainement doublé pendant la guerre d'Algérie qui a débuté en 1954. Les autres travailleurs immigrés sont Portugais, Espagnols, Italiens, Polonais.
En 1974, la politique de Valéry Giscard d'Estaing tend à maîtriser les flux migratoires. C'est la fin de l'immigration de travail. Les travailleurs immigrés sont encouragés à rentrer dans leur pays d'origine. En 1976, les flux sont constitués des proches des immigrés au titre du regroupement familial.
En 1981, la gauche arrive au pouvoir. Elle affrime sa volonté de régulariser 130 000 sans papiers, de supprimer la prime d'aide au retour et de faciliter le regroupement familial. L'arrivée de la carte de résident valable 10 ans remplace les cartes de séjour et de travail. En revanche, le droit de vote des étrangers reste une promesse électorale.
Partie de Marseille le 15 octobre 1983, cette marche pour l'égalité des droits et contre le racisme est arrivée à Paris le 3 décembre. La marche a débuté par un petit groupe de 15 personnes. Révoltés par les violences de la police, ils décident de dénoncer le racisme et les inégalités.
Aujourd'hui connu sous le nom de Rassemblement national, Le Front national fait de l'immigration son cheval de campagne depuis les élections municipales de 1983. Le parti attribue la montée du chômage à l'immigration. C'est dans ce contexte tendu qu'est intervenue la Marche pour l'égalité.
En 1986, la droite est à nouveau au pouvoir, en cohabitation avec un président socialiste. La loi Pasqua renforce les contrôles à l'entrée et les procédures d'expulsion et de reconduite à la frontière. Elle durcit la procédure lié aux conditions d'entrée, en généralisant les visas.
Fondé en décembre 1989, sous le gouvernement de Michel Rocard, le Haut Conseil à l'intégration (HCI) avait pour mission d'élaborer un rapport annuel et d'émettre des avis consulatifs sur l'intégration des résidents étrangers ou d'origine étrangère.
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Si l'immigration en France est source de richesse, son histoire n'est pas toute rose. Dans les années 1950-1980, les conditions des travailleurs immigrés n'ont cessé d'évoluer et elles étaient loin d'être idéales. Connais-tu le contexte de l'entrée en France de ces travailleurs ?


