Léonard de Vinci : le favori de François Ier

A la fin de sa vie, Léonard de Vinci quitte son Italie natale pour se rendre en France, invité par François I^er qui est un fervent admirateur. Une forte relation amicale va s’établir entre les deux hommes, qui aimeront échanger et imaginer de grands projets.

L’arrivée en France du maître florentin

En 1516, Léonard de Vinci se retrouve sans mécène après la mort de Julien de Médicis. Courtisé depuis des années par François I^er, qui admire son talent, il accepte de répondre à son invitation et se rend en France, à 64 ans. Il est dit que l’artiste a franchi les Alpes à dos d’âne, portant la Joconde sous le bras.

Nommé Premier peintre, ingénieur et architecte du roi, il s’installe au manoir du Clos, aujourd’hui appelé Clos Lucé, situé à proximité du château d’Amboise, lieu de résidence de François I^er. Il est chargé d’organiser les fêtes et de créer les effets spéciaux. Il conçoit également de nouvelles machines, comme un lion mécanique qui, devant le roi stupéfait, va effectuer quelques pas avant de déposer une gerbe de lys, fleur symbolisant la royauté.

La grande amitié de Léonard de Vinci et François Ier

Léonard de Vinci et François I^er vont devenir des amis très proches, passant beaucoup de temps ensemble à échanger. Au cours de leurs discussions, les deux hommes qui s’admirent mutuellement vont imaginer de nombreux projets. Parmi eux, une cité idéale, comprenant un palais royal incroyable, qui aurait été construite à Romorantin. La demeure principale aurait notamment comporté des escaliers à double hélice, chef-d’œuvre architectural qui aurait servi de modèle pour celui du château de Chambord.

Malheureusement, cette cité restera à l’état de projet en raison de l’état de santé déclinant de Léonard de Vinci, qui décède en 1519. La légende raconte que le maître florentin est mort dans les bras de François I^er, mais celui-ci n’était en réalité pas présent ce jour-là. Il sera tout de même très affecté par la disparition de son ami, à qui il rendra hommage en déclarant : « Il n’y a jamais eu un autre homme né au monde qui en savait autant que Léonard ».

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