icu.next-video

Contenu proposé par

France Télévisions

Regarde cette vidéo et gagne facilement jusqu'à 15 Lumniz en te connectant !

Il n’y a pas de Lumniz à gagner car tu as déjà consommé cet élément. Ne t'inquiète pas, il y a plein d'autres contenus intéressants à explorer et toujours plus de Lumniz à gagner.

->   En savoir plus
Actualité03:43Publié le 16/09/2021

Les grandes villes face aux canicules

Décod'actu

Un thermomètre qui avoisine les 50 °C, une succession de nuits étouffantes avec une température ne redescendant jamais sous les 20 °C, même dans le Nord de la France… Les prévisions de Météo-France pour la fin de siècle dans l'hexagone affichent une surchauffe, surtout si les émissions de gaz à effet de serre ne sont pas drastiquement réduites.

L'évolution du climat en France

Météo-France a étudié deux scénarios :

  • Les émissions de gaz à effet de serre sont fortement maîtrisées : le nombre de jours de canicule double.
  • Aucun effort n'est fait : le nombre de jours de canicule est multiplié par dix.

Dans tous les cas, l'hexagone voit le nombre de jours de canicule augmenter. Les zones les plus touchées sont le pourtour méditerranéen, la vallée de la Garonne et la vallée du Rhône.

Les grandes villes en surchauffe

Cette situation touchera beaucoup plus les citadins que les ruraux. Les villes françaises n'ont pas été pensées pour résister aux canicules. Elles manquent d'ombre, d'espaces ventilés. Les matériaux comme le béton ou le bitume des routes absorbent la chaleur et la restituent la nuit, réduisant le refroidissement nocturne.

Les villes constituent des « îlots de chaleur ». Météo France relève ainsi un écart de 2 °C à 3 °C la nuit, en moyenne annuelle, entre Paris et les zones rurales alentour. Cet écart peut même monter à 10 °C en période de forte chaleur.

Les conséquences de la hausse des températures

Cette chaleur intense abîme les infrastructures : routes, rails de train, ponts. Elle peut devenir dangereuse pour la population, causant des déshydratations, des hyperthermies, des complications de maladies cardio-vasculaires.

La canicule de l'été 2003, la plus dévastatrice en France jusqu'à présent, a causé 15 000 morts. Ces deux semaines d'août avaient été exceptionnellement chaudes avec des records de températures dépassant les 40 °C dans beaucoup de villes françaises. La surmortalité à la campagne a atteint 40 % par rapport à une année « normale ». A Paris, elle a atteint 141 %.

La société française n'était pas préparée. Elle s'est depuis organisée notamment sur le suivi des personnes âgées, ou le déclenchement des alertes canicules.

Adapter les villes

Les villes ont aussi compris qu'elles devaient s'adapter :

  • Leur première arme : la végétalisation. Murs, toits, espaces publics, écoles... les plantes et les arbres permettent de rafraichir leur espace grâce à la photosynthèse, et leur transpiration. L'ombre améliore le confort des piétons et limite la chaleur réfléchie par le sol. 
  • Des actions à court terme : certaines vont parer l'urgence comme l'arrosage des voies publiques qui diminue les températures à la surface du sol.
  • Des actions à long terme : des villes essaient de changer le recouvrement des sols, car l'asphalte amplifie la chaleur. Elles testent des couleurs claires pour éviter l'absorption de la chaleur, ou différents matériaux réfléchissants, voire la création de cuvette d'eau sous la chaussée comme à Milan.

Trouver des solutions est une urgence : d'ici la fin du siècle, il ne sera plus rare de dépasser les 40 °C partout en France.

 

En savoir plus sur le réchauffement climatique

Réalisateur : Maxime Chappet

Nom de l'auteur : Cécile Bontron

Producteur : France Télévisions-Corner Prod

Année de copyright : 2021

Année de production : 2021

Année de diffusion : 2021

Publié le 16/09/21

Modifié le 19/10/22

Ce contenu est proposé par