Simone Veil : son combat pour l'IVG

26 novembre 1974, devant l’Assemblée Nationale, Simone Veil parle de l’avortement d’un point de vue féminin : « aucune femme ne recourt de gaîté de cœur à un avortement, il suffit d’écouter les femmes, c’est un drame et cela sera toujours un drame ». Ce jour-là, la Nouvelle ministre de la santé a pour objectif de pouvoir légaliser l’avortement en proposant la loi sur l’IVG, l'Intervention volontaire de grossesse. 

Son parcours personnel et ses différents combats pour les femmes 

• 1956 : Magistrate de l’administration française. Simon Veil s’occupe des conditions carcérales des femmes en France et le constat est alarmant. Elle s’investit pour changer la situation dans les prisons pour femmes. 
• 1970 : Secrétaire générale du Conseil Supérieur de la Magistrature 
• 1974 : Ministre de la santé. Une première pour une femme, la politique reste une affaire d’hommes. 

Le projet de loi divise, l’avortement est considéré comme un crime

Le Président Valéry Giscard d’Estaing veut porter son projet de loi sur l’IVG, car la France est en retard sur ce sujet face aux autres pays voisins : la Suisse, la Belgique, l’Angleterre. A cette époque, l’avortement sans raison médicale est considéré comme un délit, passible de prison. C'est un projet de loi particulier car les débats qui divisent l’Assemblée sont aussi dans la rue. 

L’opposition des parlementaires et des conservateurs

Simone Veil doit faire face à l’hostilité des parlementaires conservateurs. Sur 481 députés présents, seules 9 sont des femmes. Malgré les insultes, les allusions faites à sa vie personnelle, la notion d’extermination et les comparaisons avec Auschwitz... Simon Veil tient bon et la loi passe, grâce à son acharnement. Quatre ans plus tard, elle est élue Présidente du Parlement européen en juillet 1979. 

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