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Français06:40Publié le 21/09/2020

Annale corrigée : analyse d'un texte de Maylis de Kerangal et d'une photo

Français 3e

Pour préparer l’épreuve de français au brevet, nous vous proposons un corrigé d’un sujet. Aujourd’hui, c’est un texte de Maylis de Kerangal et d'une photo.

Retrouvez en PDF l'exercice de compréhension de texte et d'image avant de découvrir sa correction en vidéo.

Sur le texte littéraire  

1. Quelles sont les caractéristiques principales de la ville décrite dans le texte ?

 Il y a trois caractéristiques :

- Une ville en chantier : on le voit grâce au champs lexical de la construction (« grus », « tours »…).

- Le gigantisme : les rues et les tours sont immenses. C’est comme s’il n’y avait plus de limites.

- La lumière permanente : elle est liée à la construction qui ne s’arrête jamais (jour et nuit). On le voit dans le texte à travers le terme « halo blafard » (ligne 4). C’est une lumière permanente qui n’est pas agréable.

2. Étudiez précisément la progression des émotions et sensations ressenties par le personnage principal au fil de l’extrait.

Il y a une ambivalence.  Au début, il y a une joie intense (« euphorie ») qui se mêle à de l’accablement que ressent le personnage. Il est comme écrasé par ce qu’il voit. Dans la suite du texte, on voit que cet émerveillement se relie à de la stupéfaction. Il est comme médusé. À la fin du texte, on a l’impression qu’il a une révélation : il a compris comment il allait gérer la ville dont il est le maire.

3. À quel temps les verbes sont-ils majoritairement conjugués dans le texte ? Comment comprenez-vous ce choix de l’auteur ?

Les verbes sont conjugués au présent de narration. Ce temps a la fonction de rendre le texte plus vivant. Il permet à l’auteur de dérouler la scène, comme si elle avait lieu sous nos yeux.

4. Comment dans cette phrase les propos tenus par le personnage sont-ils rapportés ? Est-ce une manière de faire habituelle ? À votre avis, pourquoi l’auteur procède-t-il ainsi ?

« Sa toute petite bouche soulignée d'un trait de moustache articule très doucement nous construisons la cité du futur, une entreprise pharaonique »

On a l’impression que les propos sont rapportés au discours direct, grâce notamment à l’utilisation de « nous ». Cette manière de faire est très inhabituelle car normalement, on met deux points et des guillemets dans un discours direct. Or, cette ponctuation n’est pas présente dans la phrase. Chaque mot, chaque ponction mis par l’auteur a un sens en littérature.

Ainsi, l’écrivain a voulu gommer la limite entre la narration et le dialogue de façon à ne pas produire de rupture entre les pensées du personnage et les propos rapportés. Cela lui permet de souligner la grande douceur des propos.

5. « une entreprise pharaonique » : Comment le mot souligné est-il construit ? Que signifie-t-il généralement ? Le contexte lui donne-t-il une valeur particulière ?

Le mot pharaonique est construit par l’ajout d’un suffixe. Il est fait par dérivation car il permet de transformer un nom en adjectif.

Ce mot signifie « grandiose », « immense » et « extraordinaire ».

Ce terme permet de faire une comparaison sous-entendue entre ce que construit la ville de Dubaï et les pyramides construites par les pharaons.

6. Expliquez le sens de cette phrase en vous aidant de ce qui la précède. À votre avis, l’auteur partage-t-il ici la pensée du personnage ?

« Un espace, pense-t-il, où la maîtrise se combine à l’audace, et là est la marque de la puissance. »

Le mot « maîtrise » est au sens de « savoir-faire ». « L’audace » est le courage et l’innovation. Selon le personnage principal, le mélange de la maîtrise et de l’audace mène à la puissance. Ainsi, le personnage de Boa cherche à être puissant sans limites car dans cet extrait, même le ciel devient constructible.

L’auteur ne semble pas être d’accord avec son personnage. On le voit grâce à l’incise « pense-t-il ». Cela permet à l’auteur de prendre du recul vis-à-vis de ce que dit son personnage.

7. Proposez un titre pour ce texte, puis expliquez vos intentions et ce qui justifie votre proposition.

→ « Une ville sans limites »

→ « Une ville fascinante »

→ « Une ville démesurée »

On peut mettre ces titres car c’est une ville gigantesque qui est dans la démesure. Il y a un savoir-faire et un travail sans relâche jour et nuit ainsi que des constructions, autant sur mer que sur la terre.

Sur le texte et l’image

8. Quels sont les éléments qui rapprochent l’image et le texte ?

Le texte et l’image montre le quotidien de Dubaï avec les tours, les grues, les ouvriers et les chantiers.

9. Quelles impressions suscite en vous cette photographie ? Sont-elles comparables à celles produites par le texte ? Pourquoi ?

Tout d’abord, on a une impression d’accablement et de labeur. Il y a des ouvriers dans un trou et un contremaître qui les surveille. Il y a des machines et des constructions qui occupent les deux tiers de la photographie. Les ouvriers n’ont pas l’air d’être dans l’entrain.

 

Donc, le texte et l’image ne montrent pas la même chose, ils ne sont pas comparables. La photographie ne montre qu’un aspect, à savoir le dur travail quotidien des ouvriers. Le texte, lui, montre une vision d’ensemble et une vision positive en montrant le côté extraordinaire et gigantesque de l’entreprise de Dubaï.

Réalisateur : Les Bons Profs

Producteur : Les Bons Profs

Année de copyright : 2016

Année de production : 2016

Publié le 21/09/20

Modifié le 20/02/24

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