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Français06:37Publié le 21/09/2020

Annale corrigée : analyse d'un texte de Giono et d'une œuvre de Stora

Français 3e

Pour préparer l’épreuve de français au brevet, nous vous proposons un corrigé d’un sujet. Aujourd’hui, c’est un texte de Jean Giono et d'une œuvre de Jean-Pierre Stora.

Retrouvez en PDF l'exercice de compréhension de texte et d'image avant de découvrir sa correction en vidéo.

Sur le texte littéraire

1. En vous appuyant sur le premier paragraphe, expliquez la formule du narrateur « Je me sens tout dépaysé ».

L’auteur se sent dépaysé car il se retrouve dans la ville alors qu’il vit à la campagne. Deuxième raison, il se trouve à Belleville dans une foule qui le gêne et qui lui paraît hostile. Ligne 7 : « ce qui vient d’elle à moi n’est pas sympathique ».

Giono le vit mal car cette situation le plonge dans l’anonymat et il souffre du manque d’espace. Ligne 6 : « sans jamais trouver devant moi d’espaces libres. ».

2. a) Quel est ici le sens du mot « entassement » (en gras dans le texte) ? Trouvez un synonyme de ce nom dans les lignes qui précèdent.

Le mot « entassement » a le sens de « masse » de personnes mises les unes à côté des autres, sans aucune cohérence. Il s’oppose à la ligne 13 avec « corps organisé ».

À la ligne 11, l’auteur utilise le mot « conglomérat » comme synonyme d’entassement.

b) « Elle est un conglomérat … personnels. » : quel est le procédé d’écriture utilisé dans cette phrase ?

L’auteur utilise le procédé d’accumulation ou d’énumération. C’est une accumulation de mots désignant des émotions. Ces émotions sont aussi peu cohérentes que cette foule.

c) En vous appuyant sur vos deux réponses précédentes, expliquez comment le narrateur perçoit la foule.

Il la perçoit globalement comme une masse de gens hostiles. D’abord, cette foule semble désorganisée, sans aucune harmonie. Il ne la comprend pas. Ce sont la réunion de personnalités différentes et inconciliables d’où l’énumération de sentiments contradictoires.

D’autre part, cette foule est aussi envahissante car l’auteur a beau dépasser chaque passant, il est toujours au milieu des gens. C’est une foule qui ne tarit jamais. On le voit avec l’anaphore de « même » à la ligne 6.

3. De « Qui saurait orienter son foyer en plein air et faire du feu ? » à « Qui saurait vivre ? »

a) Quelles remarques pouvez-vous faire sur la disposition et les procédés d’écriture dans ce passage ? 

Ces phrases font penser à des vers et à de la poésie. Elles reflètent l’aspect poétique de ces savoir-faire qui s’opposent au manque de poésie et d’art dans le monde urbain.

Deuxièmement, on peut remarquer le procédé de l’anaphore avec la répétition de « Qui saurait ». On peut voir ainsi une énumération et une accumulation.

b) Quel est, selon vous, l’effet recherché par le narrateur dans ce passage ? 

L’auteur veut mettre en valeur l’incapacité des urbains à réaliser le principal dans une vie : vivre par ses propres moyens et être autonome.

4. Dans le dernier paragraphe, pourquoi le narrateur est-il déconcerté et effrayé ? 

Le narrateur est effrayé par le manque de savoir-faire des urbains. Selon lui, ils ne savent plus qu’utiliser des personnes ou des objets (serveurs, taxis, etc.). Ils sont incapables de transformer et/ou de créer quelque chose.

5. Ce texte est extrait d’un livre intitulé Les Vraies Richesses. Quelles sont, selon vous, les « vraies richesses » auxquelles pense l’auteur ? 

Les vraies richesses seraient les valeurs qui permettent de vivre dans et par la nature. Exemple : savoir tisser l’étoffe, fabriquer des vêtements, etc. Ces valeurs permettent la création et la transformation, et non pas simplement l’utilisation et la consommation.

D’autre part, il y a aussi les richesses humaines et sociales qui s’opposent à toutes les valeurs véhiculées dans cette foule. Ça serait des valeurs de solidarité, de bienveillance et de sérénité.  

Sur le texte littéraire et l’image

6. Que ressentez-vous en regardant l’œuvre de Jean-Pierre Stora ? 

Comme Jean Giono, on ressent un sentiment d’angoisse, d’oppression, un sentiment d’être envahi.

7. Cette œuvre (document B) peut-elle illustrer la manière dont le narrateur perçoit la foule dans le texte de Jean Giono (document A) ? 

Ce tableau illustre parfaitement la manière dont le narrateur perçoit la foule dans le texte de Jean Giono. En effet, on a affaire à des silhouettes qui ressemblent toutes. On ne voit aucun visage. Ces personnes sont déshumanisées car elles sont totalement identiques, désincarnées et anonymes.

D’autre part, aucune silhouette dans le tableau ne semble être en interaction avec son voisin. Cela montre la solitude. Finalement, on voit ce manque d’espace dans la foule qui se déverse continuellement. Dans ce tableau, on a donc ce même mélange de promiscuité et de très grande solitude.

Réalisateur : Les Bons Profs

Producteur : Les Bons Profs

Année de copyright : 2016

Année de production : 2016

Publié le 21/09/20

Modifié le 20/02/24

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