Mauvaise réponse !

De larges brèches commencèrent à s'ouvrir dans le mur de Berlin à partir du 9 novembre 1989 au soir, donc seulement cinq jours après la grande manifestation berlinoise. Les Allemands de l'Est comme de l'Ouest attaquèrent le « mur de la honte » avec tous les outils dont ils pouvaient disposer.  

Mauvaise réponse !

Günter Schabowski, membre dirigeant du Politburo et haut membre du SED se présenta à la manifestation du 4 novembre 1989 et y prononça un discours. Il était accompagné par Markus Wolf, le dirigeant de la police secrète de la RDA. Tous deux furent hués par la foule.

Mauvaise réponse !

Hautement impopulaire et opposé aux profondes réformes prônées par Mikhaïl Gorbatchev, Erich Honecker fut contraint de démissionner entre le 17 et le 18 octobre 1989. Egon Krenz, ancien responsable de la Sécurité intérieure de la RDA, lui succéda.

Mauvaise réponse !

Cette place, dominée par la Fernsehturm, l'imposante tour de télévision, avait été aménagée pour y accueillir de grands événements politiques et des parades militaires. La direction du SED y autorisa la manifestation du 4 novembre 1989 mais ordonna à l'armée de bloquer les voies menant au mur de Berlin.

Mauvaise réponse !

Ce n'est qu'un an après, le 3 octobre 1990, que l'Allemagne ne constitue à nouveau plus qu'un seul pays. Il faudra attendre que l'Union Soviétique accepte cette réunification, à laquelle elle s'opposait d'abord farouchement après la chute du mur.

Mauvaise réponse !

L'objectif de ces prises de paroles était de contraindre le régime à accepter le débat public. Des écrivains, des dramaturges, des ouvriers et des militants purent ainsi s'exprimer librement et publiquement. Cet événement sans précédent démontrait clairement le déclin d'une RDA autoritaire et très répressive.

Mauvaise réponse !

Le grand mouvement « Neues Forum » appela à cette manifestation dont le principal slogan était : « Nous nous accordons la liberté qui nous est due ». Ce mouvement obtint le soutien des théâtres de Berlin-Est, de comédiens, d'artistes, de journalistes et de militants des droits civiques.

Bonne réponse !

Lorsque le 9 novembre 1989, le porte-parole du gouvernement de la RDA annonce avec un certain détachement la libre circulation de ses ressortissants vers la RFA, des dizaines de milliers d'Est-Allemands se massent en quelques minutes aux postes-frontières, qui n'ont pas été informés de la nouvelle.

Mauvaise réponse !

Un an après la chute symbolique du mur de Berlin, le président allemand proclame la réunification des deux Allemagne sous un même drapeau et une même constitution. Le 3 octobre est à présent le jour de la fête nationale allemande, appelé jour de l'Unité.

Mauvaise réponse !

Grand défi économique, la réunification de l'Allemagne nécessite de convertir la RDA à l'économie de marché en quelques mois. Ainsi, 80% des entreprises est-allemandes seront privatisées et la dette publique de la RDA est partagée entre l'État fédéral et les nouveaux Länder de l'Est.

Bonne réponse !

Alors que le monde s'attend à un processus de réunification très long, Helmut Kohl décide d'entreprendre une réunification éclair, profitant de l'état de grâce de la nouvelle nation. Alors que ce choix mène le pays au bord du gouffre économique, 20 ans plus tard, l'Allemagne est la première économie d'Europe.

Mauvaise réponse !

Alors que l'armée de l'Ouest est alliée à l'OTAN, celle de l'Est fait partie du pacte de Varsovie. Tandis que Gorbatchev accepte d'abandonner son influence militaire sur l'Est à la condition que l'Allemagne respecte à jamais ses frontières, les états-majors de l'Est sont mis à la retraite et les non-gradés sont intégrés à la nouvelle armée.