Le Führerbunker : la dernière demeure d'Hitler

Psychologiquement, Hitler va de moins en moins bien. Son entourage est de plus en plus sceptique sur l’issue de la guerre. Où vivent-ils leurs derniers jours ? Comment se passe la vie et le commandement dans ces conditions ? Voici le dernier extrait de l’Apocalypse : le crépuscule d’Hitler. 

La situation à Berlin en 1945

Le 16 janvier 1945, Hitler retourne à Berlin. La ville est dévastée, avec un million de sans-abris. Hitler se réfugie dans son bunker, enterré sous les jardins et la salle de bal de la nouvelle Chancellerie. Mars 1945 : la ville de Berlin est de plus en plus menacée à l’Ouest par l’avancée de Alliés et à l’Est par les Soviétiques. 

Reconstitution du Führerbunker

Dans le Führerbunker, il est interdit de fumer. On trouve partout des bombonnes d’oxygène de secours. Malgré l’épaisseur des murs, on ressent les secousses des bombardements. Il y règne une atmosphère de peur, mois après mois. 

• Une aile pour le quotidien : des logements pour les gardes et le personnel, une cuisine, des sanitaires. Des réserves en grande quantité et des armes.

• Des lieux miliaires stratégiques : des communications perfectionnées, une salle de réunion étroite, un petit couloir pour les hauts dignitaires et le bureau de Bormann, proche du salon du Führer.

• Des lieux privés : un cabinet médical, où le professeur Théodore Morell soigne comme il peut Hitler, atteint de ce qui semble être la maladie de parkinson. La chambre de Goebbels, sa femme, et leur 6 enfants, qu’ils tueront au dernier moment, avant de se suicider. La chambre d’Hitler, où dort avec sa chienne Blondi, avec une statuette d’Eva Braun qu’il épousera la veille de son suicide. Le dortoir des secrétaires, à disposition nuit et jour. 

► Besoin de repères ? Regarde les vidéos disponibles sur la Seconde Guerre mondiale.