La guerre froide en 1949 : l'OTAN et la bombe atomique russe

4 avril 1949, douze pays créent une alliance politique et militaire lors de la signature du traité de Washington : le Traité de l'Atlantique Nord, l'OTAN. Ces pays s’engagent notamment à se porter mutuellement assistance en cas d’éventuelles menaces soviétiques. Selon l’article V : « tout attaque d’un pays de l’Alliance sera considérée comme une attaque de tous les autres ».

L’OTAN, le choix de l’Europe pour le protecteur américain 

Les 12 pays signent le Traité de l'Atlantique Nord : la France, le Luxembourg, la Belgique, les Pays-Bas, la Grande-Bretagne, le Danemark, la Norvège, l’Italie, le Portugal, l’Islande, le Canada et les Etats-Unis. L’Europe avec l'intervention du plan Marshall se met, de fait, sous l’influence du protecteur américain. La réaction de l'empire soviétique est immédiate et de nombreuses manifestations communistes éclatent dans toute l'Europe et surtout en France.

Le retour des soldats américains sur le sol français 

L'état-major et les forces de l’OTAN s’installent en France. Les Américains arrivent avec leurs logements, leurs écoles, leurs hôpitaux et leurs incontournables : le popcorn, le jean, le teeshirt et le rock and roll... l’OTAN a aussi des bases en Italie, en Turquie, en Grande-Bretagne et en Allemagne, où ils sont face aux soldats de l’Est.

La fin du monopole nucléaire des Etats-Unis, en trois dates

• 12 mai 1949. Après les 12 mois de blocus de Berlin, Staline cède et réouvre les routes. La Russie, pendant la guerre froide, sans l’arme nucléaire, ne peut risquer un conflit armé.
• 29 août 1949. Dans le désert du Kazakhstan, explosion de la première bombe atomique russe, issue d’un long travail d’espionnage. C'est la fin du monopole nucléaire des Etats-Unis.
• 30 août 1949. La presse américaine dévoile le résultat et contraint Staline d'abandonne le camp de la paix, même s'il a encore besoin de temps pour finaliser sa bombe nucléaire.