Pearl Harbor : les représailles américaines

Après les évènements de Pearl Harbor, les Américains entrent en guerre contre l’Empire du Japon, qui va résister pendant plusieurs années dans le Pacifique. Mais les Japonais devront finalement capituler en août 1945, incapables de riposter à la puissance atomique américaine…

Une guerre aérienne dans le Pacifique

Dans le Pacifique, notamment sur Iwo Jima et Okinawa, les troupes de l’Empire du Soleil Levant résistent ardemment aux offensives américaines. Dans les deux camps, le bilan est très lourd. Suivant le Bushido, code d’honneur des guerriers, les Japonais refusent de se rendre, quitte à mourir en tant que pilotes kamikazes.

Pour éviter de trop lourdes pertes, les Américains s’engagent dans une guerre aérienne et déploient le B-29, un bombardier conçu pour effectuer des frappes lointaines. Le 9 mars 1945, trois cents d’entre eux volent vers Tokyo, où ils vont larguer 1 667 tonnes de bombes qui vont raser une partie de la ville. L’attaque fait 100 000 victimes, et un million de sans-abris. Les cadavres calcinés jonchent les rues.

La fin du conflit

L’empereur Hirohito se rend sur place pour soutenir la population, mais l’encourage surtout à continuer le combat. Et en mai, tandis que l'Italie et l’Allemagne capitulent, le Japon, lui, ne renonce toujours pas. Face à ce refus de se rendre, les Américains vont employer la manière forte. En août, pendant que l’Union Soviétique attaque la Mandchourie, ils larguent les deux premières bombes atomiques sur les villes de Hiroshima et Nagasaki. Elles font 200 000 morts, et des milliers de blessés, de brûlure ou par les radiations.

L’empereur du Japon n’a d’autre choix que de déposer les armes. Le 15 août 1945, il annonce la défaite aux Japonais dans un message radiodiffusé, considérant que continuer la lutte provoquerait l’annihilation du pays, voire de l’Humanité. Près de quatre ans après l’attaque de Pearl Harbor, la guerre est enfin terminée.