Staline refuse le plan Marshall

Le Président des Etats-Unis, Harry Truman expose au Congrès sa doctrine, le containment, l’endiguement : ne jamais accepter une agression de Staline sans réagir et tout mettre en place pour sortir l’Europe de sa misère, terreau du communisme. 

Le plan Marshall, un plan d’aide à la reconstruction de l’Europe

Pour Harry Truman, l'important est « que tous ces peuples mangent et n’aient pas froid l’hiver ». Son ministre des Affaires étrangères G. Marshall propose alors un plan d’aide à la reconstruction de l’Europe. S’en suit un déferlement de matériel américain, des transformateurs, des machines-outils de toutes sortes... Près de 12 milliards de dollars européens. Le plan Marshall est lié à deux modalités d'application : d'une part, le remboursement d’une partie du prêt et d'autre part, la préférence d'achat de produits américains.

Le refus de Staline

Staline refuse le plan Marshall, pour la Russie et pour les pays qu’il occupe. Dans les autres pays européens, certains acceptent l'aide américaine. En Italie, en Belgique, en Angleterre et en France, Staline soutient alors ouvertement les groupes communistes. Ces derniers organisent des manifestations violentes et des grèves pour dénoncer ce qu'on appelle communément l’impérialisme américain.