Du VIIe au XXe siècle, 15 à 17 millions d'esclaves ont été déportés depuis toute l'Afrique vers le monde arabo-musulman.
Deux raisons expliquent ce manque de main-d’œuvre dans les mines et les plantations : la disparition des populations amérindiennes décimées par l'arrivée des Européens et le faible afflux d'Européens dans les Amériques.
Les Portugais sont les premiers à organiser la traite car ils ont besoin de main-d’œuvre pour leurs plantations au Nouveau Monde. Le traité de Torsedillas leur permet d'accoster en Afrique occidentale d'où ils organisent cette traite.
C'est d'abord d'Afrique occidentale que proviennent la plupart des Africains raflés et déportés. Ce n'est que lorsque le nombre de captures baisse que le commerce se développe vers le sud.
La pacotille était une marchandise sans grande valeur que les traficants échangeaient contre les esclaves. Les Noirs de pacotilles désignaient aussi les esclaves que les trafiquants réservaient à leur propre usage.
Ils étaient fouettés pour désobéissance. Parfois des révoltes éclataient mais elles échouaient. La révolte la plus célèbre fut celle des esclaves de l'Amistad en 1839, dont Steven Spielberg fit un film en 1997.
Des révoltes se sont produites sur un navire sur dix. Dès le milieu du XVIIe siècle et tout au long du XVIIIe siècle, elles sont racontées dans de très nombreux récits.
Le commerce triangulaire est le nom donné aux échanges d'esclaves et de produits entre l'Europe, l'Afrique et les Amériques.
Prenant appui sur le formidable développement du commerce, l'Angleterre, la France et les Provinces-Unies (Pays-Bas) sont, au XVIIe siècle, en mesure de rivaliser avec le Portugal et l'Espagne. La conquête de territoires accompagne ce développement.
Le Code noir est adopté du temps de Louis XIV, par Colbert. Il définit les esclaves comme étant des biens transmissibles et négociables. Il permet de fixer les droits des propriétaires et donne à l'esclavage une base juridique.
Le premier pays occidental à interdire la traite des Noirs est le Danemark-Norvège dès 1792. Si les Britanniques interdissent la traite en 1807 et les États-Unis en 1808, le commerce se poursuit pour de nombreux navires qui n'hésitent pas à braver les interdictions. Ce commerce reste en effet l'un des plus lucratifs.
Le commerce d'esclaves était, à cette époque, l'un des plus rentables. Les historiens s'accordent sur le chiffre de 11 à 12 millions d'Africains déportés. Toutes les puissances européennes étaient impliquées dans ce commerce : Portugal, Espagne, France, Angleterre et Pays-Bas.
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