Churchill conserve l’Egypte et libère la Libye des mains de Mussolini

Depuis la capitulation française, l’extension du Reich sur l’Europe alerte le Premier ministre britannique, Winston Churchill. Pour lui, il devient vital de conserver l’Egypte, d’autant que la Luftwaffe, l'armée de l'air allemande, pilonne quotidiennement l’Angleterre.  

Défendre l’Egypte coûte que coûte

La résistance de la Grande-Bretagne passe par son Empire et le fameux canal de Suez, qui permet d’acheminer les matières premières venant d’Asie et d’Australie. Churchill décide donc de s’appuyer sur les ressources humaines de l'Empire. Australie, Nouvelle-Zélande, Sud-Afrique... des soldats arrivent de tous les horizons, pour atteindre le Caire et conserver l’Egypte.

Les soldats britanniques avancent rapidement 

En quelques jours, les Italiens de Mussolini, désorganisés, battent en retraite et s’en vont en Libye. En territoire libyen, les Britanniques s’emparent de la ville de Tobrouk. C'est le seul port du littoral entre l’Egypte et Tripoli qui peut accueillir les gros bateaux pour les renforts et le ravitaillement. Cette prise capitale, va permettre aux Anglais de poursuivre la guerre dans ce climat désertique et inhospitalier.  

Le marché de Churchill : l’indépendance contre Mussolini 

Progressivement, les troupes du Commonwealth conquièrent l’est de la Libye. Les populations musulmanes accueillent les soldats britanniques en libérateurs, la conquête italienne a fait plus de 100 000 morts et a imposé des lois raciales proches de l’apartheid. Churchill propose alors aux Libyens de rejoindre l’armée libératrice, promettant leur indépendance au moment de la victoire. 40 000 Libyens acceptent. 130 000 Italiens sont faits prisonniers, le Duce vaincu, doit appeler à l’aide.

► Découvre les tentatives du maréchal Rommel pour reprendre Tobrouk.