Les soldats se mutilent volontairement pour ne plus combattre

Tobrouk résiste, mais le moral des Britanniques est au plus bas. Malgré la supériorité numérique, les soldats subissent défaite sur défaite, par les mauvaises stratégies de leur état-major. Ils ont de plus en plus peur de Rommel. Abattus, les hommes sont souvent incapables de continuer le combat.

Effondrement du moral et mutilations volontaires

• Juillet 1942. Des soldats se mutilent avec ce qu’ils ont près d’eux, pour obtenir des emplois à l’arrière. D'autres se rendent en masse à l’ennemi. Le chef de l’armée britannique demande le rétablissement de la peine de mort pour les déserteurs. Mais rien n'y fait.
• 3 août 1942. Depuis un mois, Winston Churchill assiste à l’agonie de ses troupes à El - Alamein. Il se rend au Caire sans délai et limoge son général, qu’il considère responsable de la déroute de ses armées. Churchill est admiratif de la tactique de Rommel, il nomme le général Bernard Montgomery, qu'il pense être à la hauteur de son ennemi.

L’arrivée d’un nouveau général : Bernard Montgomery

Orgueilleux et déterminé, Montgomery a une grande confiance en lui et sait la communiquer à son entourage. Dès sa nomination, il va tous les jours à la rencontre de ses troupes, se présente et participe à leur quotidien. C’est une première pour un commandant. Son message est simple et sans appel : El-Alamein, est un tournant crucial dans la défense de l’Egypte, il n’y aura pas de retraite, il faut tenir quoi qu'il en coûte. Sa détermination et son discours réconfortent les soldats qui croient à nouveau à la victoire de Montgomery contre Rommel. Ce nouveau chef, méthodique et déterminé, est la meilleure arme de Churchill déployée contre le Renard du désert.

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