La défaite de Waterloo et la fin de Napoléon

18 juin 1815. Trois mois après le retour de Napoléon au pouvoir, c’est la grande confrontation avec les armées étrangères. Pour surprendre ses adversaires, l’Empereur veut frapper le premier. La bataille décisive a lieu en Belgique, à 20 kilomètres de Bruxelles : à Waterloo. La bataille de trop pour Napoléon...

Waterloo, la dernière bataille de Napoléon

Napoléon veut remporter cette victoire pour pousser ses ennemis à s’asseoir autour de la table et négocier. Au début de la bataille de Waterloo, Anglais et Français ont à peu près des forces égales. Le problème, c’est que le rapport des forces va totalement s’inverser par l’arrivée des Prussiens sur le champ de bataille. Ces derniers arrivent dans le dos des armées françaises avec plusieurs dizaines de milliers d’hommes qui font basculer la bataille. Les troupes françaises se disloquent et fuient. En dernier recours, Napoléon fait entrer dans la bataille les soldats de la Garde impériale. Mais pour la première fois de son histoire, la Garde recule face à l’ennemi. Refusant de se rendre face aux Anglais, la Garde tombe à son tour. La défaite de Waterloo scelle le destin de Napoléon et de la France. L’Empereur n’a plus d’armée et plus aucun soutien. 100 jours après son retour au pouvoir, il est contraint d’abdiquer une seconde fois, en faveur du roi Louis XVIII.

Napoléon se rend aux Anglais, mais tombe dans un piège

Napoléon craint désormais pour sa vie. Alors, il essaie de fuir aux États-Unis. Mais à Rochefort, où il attend d’embarquer pour l’Amérique, impossible de prendre la mer car la Royal Navy, la marine anglaise, verrouille le port. Napoléon prend alors une décision surprenante : il se rend aux Anglais en pensant se mettre sous la protection de son roi. Le capitaine anglais qui recueille sa reddition lui promet qu’il sera accompagné en Angleterre et qu’il y sera bien accueilli. En réalité, c’est un piège. Et au lieu de l’Angleterre, Napoléon est emmené le plus loin possible de l’Europe : sur l’île de Sainte-Hélène, en plein milieu de l’Atlantique sud. Napoléon comprend très vite que cet exil sera perpétuel, et qu’il mourra à Sainte-Hélène.

Bonaparte finit ses jours en exil

Le 5 mai 1821, Napoléon finit ses jours, coupé du monde, à 7 000 kilomètres de la France. Sa femme, Marie-Louise s’est remariée en secret avec un général autrichien. Son fils grandit à Vienne et ne saur jamais à quel point son père l’aimait. Il s’éteint, victime d’une maladie de l’estomac à l’âge de 51 ans. Les Anglais et le nouveau roi Louis XVIII refusent que son corps revienne en France. Il sera enterré à Sainte-Hélène avec tous les honneurs. Il faudra attendre 20 ans pour que son cercueil soit rapatrié à Paris et placé sous le dôme doré des Invalides, où il repose depuis.

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